Célia Bensalem : "Amandine Henry me considère comme sa petite sœur"
Célia Bensalem (20 ans), née dans la banlieue lyonnaise, à Vénissieux, est arrivée cet hiver au LOSC. Elle a connu l'OL pendant douze ans, où elle a gravi les échelons, jusqu'à l'équipe pro. Après son aventure lyonnaise, elle tente sa chance outre-Atlantique, dans le club mexicain de Toluca, où elle reste un an et demi.
La française s'est confiée entre autres sur son parcours atypique, son lien avec Amandine Henry et son premier but sous les couleurs lilloises.
Tu es arrivée en cours de saison. Est-ce que ça a été compliqué de t’intégrer dans un groupe déjà bien en place ?
Non pas du tout, au contraire, je me suis rapidement intégrée à l'équipe, en développant de bonnes relations avec mes coéquipières et en m'adaptant facilement à la dynamique du groupe. J'étais consciente qu'arriver en cours de saison signifie être prête dès le début et s'adapter rapidement. Je me sens pleinement impliqué dans les projets collectifs. L'ambiance de travail est top. J'ai trouvé une équipe performante et motivée.
Formée à l’OL, tu es ensuite partie jouer au Mexique (Toluca). Qu’est-ce qui t’a donné envie de revenir en France et de signer au LOSC ?
Ce qui m'a donné envie de signer au LOSC, c'est avant tout le projet sportif et ambitieux du club. La qualité de l'encadrement et la réputation de la formation. J'ai senti que c'était un environnement idéal pour continuer à progresser et m'exprimer totalement sur le terrain. L'histoire et les valeurs du club m'ont aussi beaucoup parlé.
Qu’est-ce qui t’a motivée à partir jouer au Mexique ?
J'ai décidé de partir jouer au Mexique parce que c'était une opportunité unique de relever un nouveau défi sportif et personnel à l'autre bout du monde. Je voulais sortir de ma zone de confort et progresser dans un environnement différent. L'objectif était d'aller me challenger, découvrir un autre championnat, une autre culture, apprendre une nouvelle langue et découvrir un autre football. Également profiter de cette expérience pour grandir en tant que femme, mais surtout en tant que joueuse.
Peux-tu me parler de ta relation avec Amandine Henry ? Avec qui tu as joué à Lyon puis à Toluca. Également, vous avez toutes les deux évolué sous les couleurs du LOSC.
Amandine et moi avons une relation assez spéciale, elle me considère comme sa petite sœur. On s'écrit souvent pour se donner des nouvelles. J'ai eu la chance de partager de magnifiques moments avec elle récemment au Mexique. Elle m'a accueillie chez elle avec beaucoup de gentillesse et de simplicité. Son soutien dès son arrivée a été précieux pour ma dynamique. Amandine Henry est une grande joueuse, autant par son palmarès que par son influence sur le terrain. Elle dégage une vraie présence de l'expérience, et c'est une source d'inspiration au quotidien. C'est une réelle fierté pour le LOSC d'avoir formé une joueuse comme Amandine. Elle représente un exemple de réussite. J'essaie de m'inspirer de son parcours pour progresser et viser le plus haut niveau.
Après avoir porté le maillot des équipes de France U16 et U19, est-ce que retrouver un jour ce maillot fait partie de tes objectifs ?
C'est sûr, porter le maillot de l'équipe de France, c'est avant tout une fierté. C'est l'objectif ultime pour toutes joueuses, représenter son pays au plus haut niveau.
Que représente pour toi ce premier but inscrit avec le LOSC lors du dernier match ?
Inscrire mon premier but avec le LOSC a été un moment très fort. Ce but représente beaucoup pour moi, C'est toujours spécial de marquer devant 7500 supporters et une diffusion du match en direct. Cette victoire nous a fait beaucoup de bien à toutes.
Comment abordes-tu cette fin de saison, dans laquelle vous ne pouvez plus monter ni descendre ?
Terrain Annexe 1, Stadium de Villeneuve-d'Ascq