Trois Lillois en route pour la CAN 2015 !

Quand le fan devient idole

Idrissa Gueye : « Disputer la CAN, une compétition que tout footballeur africain a pour objectif de connaître dans sa carrière, est un rêve d’enfant. Je me revois encore la regarder à la télé quand j’étais plus jeune. Dès que les Lions marquaient, on sortait dans les rues en criant. »

Pape Souaré : « C’est également quelque chose que j’espérais vivre depuis tout petit. Comme pour Idrissa, ce sera aussi une première pour moi. Aujourd’hui, nous avons la chance d’y être, de constituer des exemples pour beaucoup de monde au Sénégal. Ce sera une grande expérience. »

Ryan Mendes : « De mon côté, j’y ai déjà participé une fois, en 2013. Ça reste un souvenir exceptionnel, d’autant que c’était en Afrique du Sud, dans de superbes stades. Enfant, je suivais à la CAN à la télé avec mes amis. On avait tous le rêve d’être les premiers Capverdiens à y participer un jour. Et celui-là, on l’a réalisé. »

Par amour du maillot

Ryan Mendes : « On va là-bas avec l’ambition de faire aussi bien qu’en 2013 (le Cap-Vert était sorti en quart de finale). Il n’y a aucune pression, des nations bien plus armées que nous composent ce groupe compliqué. La Tunisie est favorite. Ensuite, ça semble équilibré entre la RD Congo, la Zambie et nous. Mes ambitions ? Porter haut notre drapeau. »

Pape Souaré : « Nous avons vraiment hérité d’une poule compliquée (Ghana, Algérie, Afrique du Sud, Sénégal). Ce sont toutes de grandes équipes composées de joueurs évoluant en Europe. Mais on a nous aussi notre mot à dire. Même si le foot est universel, on joue avec le maillot des Lions sur les épaules. C’est plus fort que tout. »

Idrissa Gueye : « On peut le dire, nous sommes dans le “groupe de la mort”. Mais on a les moyens de passer. De toute façon, on n’a rien à perdre. Tout le monde nous voit éliminés d’avance. La sélection fait son retour dans la CAN après deux ans d’absence. On veut offrir du plaisir aux Sénégalais ! »

Le même ballon, mais pas le même football

Idrissa Gueye : « Le jeu africain est beaucoup plus physique, plus dur sur l’homme. Tactiquement, c’est parfois moins bien organisé, ça court partout. Mais on assiste quand même à de beaux matchs. Il existe beaucoup d’attente autour de cette épreuve. Tout un peuple est derrière l’équipe nationale, des enfants nous prennent en exemple. »