Pourquoi Bordeaux-LOSC est-il un match à ne pas manquer ?
Rio Mavuba possède cinq bonnes raisons de vous convaincre de regarder le prochain match des hommes de René Girard. Découvrez-les.
Dimanche (coup d’envoi à 14h), les Dogues disputeront leur troisième rencontre en neuf jours, du côté de Bordeaux. Avant de s’envoler pour la Gironde, qui d’autre que Rio Mavuba était le plus à même de planter le décor de cette 17e journée ? Le capitaine lillois nous a dévoilé son top 5 des raisons pour lesquelles ce FCGB-LOSC est avant tout un match à ne pas louper.
Parce que sans mental, il n’y a pas de dynamique
« Il n’existe aucune europhorie après notre victoire contre l’OM (1-0). Nous nous trouvons simplement dans une bonne phase, alors on en profite. On sait tous que si on ne fournit plus les efforts nécessaires et qu’on ne garde pas l’état d’esprit qui est le nôtre actuellement, la dynamique peut rapidement s’inverser. Tout se joue dans les têtes. Concernant la série d’invincibilité de Vincent (Enyeama) et l’éventuel record de Gaëtan Huard (1 176 minutes sans encaisser de but), cela ne l’obsède pas du tout. Je n’en ai d’ailleurs jamais parlé avec lui. On pense surtout à gagner. Je pense que s’il avait le choix entre deux 0-0 et deux victoires 2-1, il n’hésiterait pas une seule seconde. »
Parce que seul le réalisme s’avère payant
« Avec les nombreux changements intervenus cet été, il n’était pas écrit d’avance que nous allions vivre un tel début de championnat. René Girard est arrivé avec son discours qui est bien passé. Quelque chose de fort nous anime sur le terrain. Il y a constamment cette volonté de se montrer efficace dans tous les compartiments. On ne se crée pas beaucoup d’occasions, c’est vrai. Mais on essaye de les convertir. Notre marge de progression est réelle, que ce soit dans le jeu comme dans la finition. Après, on reste une équipe qui tient plutôt bien le ballon. Dire que nous ne pensons qu’à défendre, c’est faux. »
Parce que les Bordeaux-LOSC ne sont jamais des matchs faciles
« Comme tous les ans, ce sera compliqué à Chaban-Delmas. Nos confrontations sont souvent fermées. La saison dernière (1-1, le 19/10/12, 9e journée), par exemple, nous avions eu la chance d’égaliser au bout du temps additionnel (but de Marko Basa à la 93e minute après une ouverture du score de Ludovic Obraniak). Et puis Bordeaux est aussi engagé dans une bonne dynamique avec ses succès contre Ajaccio (4-0) et Guingamp (0-1). On peut parfois penser que cette équipe est irrégulière, mais je trouve qu’elle possède beaucoup de talent avec un vrai potentiel offensif. Plusieurs joueurs sont capables de faire la différence. »
Parce qu’un retour au bercail, ça compte, non ?
« Je n’ai pas joué à Chaban-Delmas depuis deux ans (sa dernière apparition dans l’antre girondine date du 20/09/11, 1-1, 7e journée). Bien évidemment que cela me manque. C’est dans ce stade que j’ai connu mes débuts chez les pros, mais aussi mes premiers matchs en tribunes quand j’étais enfant. Bordeaux est le club de ma ville. Quoi qu’il arrive, il restera un rendez-vous particulier pour moi, surtout lorsqu’on joue là-bas devant mes amis ou ma famille. C’est à chaque fois un plaisir de recroiser les gens qui travaillent dans les bureaux et avec qui j’ai grandi. Il y a toujours beaucoup de sympathie de leur part. »
Parce qu’à Bordeaux, il y a aussi un pied gauche adroit
« J’ai beau avoir quitté Bordeaux il y a six ans et demi, certains joueurs de mon époque sont toujours là. Je pense notamment à Julien Faubert, Henrique, Marc Planus ou encore Jussiê. Et puis il y a Ludo Obraniak. Il faudra le surveiller car on sait qu’il aime briller contre le LOSC (sourire). Méfions-nous de sa patte gauche magique. On la connaît plutôt bien par ici… »
Merci Rio Mavuba. FC Girondins de Bordeaux-LOSC (#FCGBLOSC), c’est ce dimanche (coup d’envoi à 14 heures) au Stade Jacques Chaban-Delmas.