Rétro Go LOSC ! Marko Basa dit tout !

Tout au long de l’année, Go LOSC ! vous propose une immersion totale dans l’univers des Dogues. En cette période de fêtes, LOSC.fr vous permet de retrouver des sujets qui ont marqué le mag’ officiel. Aujourd’hui, retour sur l’interview de Marko Basa (parue dans Go LOSC ! n°23).

Dès le premier abord, difficile de ne pas succomber au charme de Marko Basa : ce colosse slave au regard bleu azur présente tous les atouts de l’athlète par excellence. Depuis son arrivée au sein de la défense centrale du LOSC en juillet 2011, la charnière qu’il compose avec Aurélien Chedjou ou David Rozehnal dégage une belle assurance. Go LOSC ! est allé percer quelques secrets du numéro 25 lillois. Malgré une nature où timidité rime avec humilité et gentillesse, il a joué le jeu en toute simplicité.

On te sent parfaitement intégré au collectif lillois. Comment l’expliques-tu ?
D’une part, je dirais qu’avec l’âge (il a 29 ans), je possède une certaine expérience. Ensuite, j’ai eu à faire à un groupe simple, avec de bons mecs, qui sont en plus d’excellents joueurs. Cela a facilité mon intégration au sein de l’équipe. Maintenant, d’un point de vue personnel, je considère que je peux encore mieux jouer que ça. Tu sais, je ne suis jamais satisfait de mes prestations, c’est mon côté très perfectionniste qui ressort.

Et la vie en France, cela se passe comment ?
Durant ma période mancelle, je vivais avec ma copine, qui est depuis devenue ma femme il y a deux ans (il sourit). J’ai une petite fille, nommée Andrea, qui est née à Belgrade. Aujourd’hui, j’ai retrouvé mes habitudes françaises depuis mon arrivée dans le Nord.

Revenons plus loin dans ton passé. Comment as-tu attrapé le virus du football ?
Je jouais à l’école avec les autres gamins et je me débrouillais très bien. Ensuite, j’ai intégré une école de football, en Serbie, avant de rejoindre le club de Trstenik, une équipe de troisième division serbe. J’évoluais un peu partout, aussi bien au milieu de terrain qu’en défense. Voilà comment tout a démarré.

Tu es né à Krusevac, en Yougoslavie - une ville devenue serbe -, mais tu joues pour la sélection du Monténégro. Pour quelles raisons ?
Disons que je suis né un peu par hasard en Serbie. J’ai en fait vécu toute ma vie au Monténégro, mon père étant issu de cette petite nation. Pendant sept ans, j’ai habité près de Cetinje. En revanche, je n’ai jamais joué en club au Monténégro. Ma maman étant serbe, j’ai tout de suite intégré les clubs de ce pays.

Après avoir connu trois clubs serbes, deux écuries françaises et un club russe, tu dois posséder un sacré bagage culturel. Tu confirmes ?
J’ai effectivement la chance de pouvoir parler plusieurs langues. D’ailleurs, le Russe ressemblant un peu au Serbe, je n’ai pas eu trop de mal à m’y mettre quand j’ai rejoint le Lokomotiv Moscou. En ce qui concerne le français, je l’avais étudié à l’école et ça n’était pas simple... (il se marre

Pour finir, en dehors du football, il paraît que tu es un adepte des sports de combat…
Tu es bien renseigné (rires). Quand j’étais enfant, je faisais du kick-boxing. J’appréciais vraiment pratiquer ce sport et j’aime toujours autant regarder quelques combats à la télé. À l’époque, je me donnais beaucoup dans cette discipline, mais ma mère n’était pas trop d’accord car elle trouvait ça dangereux. Tout cela est loin désormais et je ne regrette pas un seul instant d’avoir choisi le football. Je suis très heureux de pouvoir évoluer au LOSC et de m’occuper de ma petite famille… 

Dès demain, retrouvez sur LOSC.fr une nouvelle rétro de cette année 2012. Vous aurez rendez-vous avec Franck Béria, pour un reportage dans le quotidien du défenseur lillois.