Rudi Garcia : "Notre destin entre nos mains"
En 2007, Rudi Garcia quittait le Dijon FCO par la grande porte, auréolé notamment d’une montée en Ligue 2 et d’une demi-finale de Coupe de France. Cinq ans plus tard, c’est avec la casquette du champion de France en titre que le technicien lillois retrouve le stade Gaston Gérard, non sans une certaine émotion. Avant de plonger dans le prochain rendez-vous des Dogues en Côte d’Or, samedi, il s’est confié aux médias en conférence de presse.
Un œil sur le classement. « Le championnat a été mis à jour mercredi soir par une confrontation entre deux de nos concurrents directs. Elle s’est soldée par une victoire de Toulouse sur Lyon (3-0). Cela nous donne trois points supplémentaires sur le quatrième. Il s’agit donc d’une bonne opération comptable, même si rien n’est fait. Il reste encore 18 points à distribuer d’ici la fin du championnat. Nous possédons toujours notre destin entre nos mains, mais il est clair que notre avance est plus confortable. »
Gagner pour rester au chaud. « Réaliser une bonne performance à Dijon constituerait un pas de plus vers le podium. Nous allons donc nous attacher à cela. J’en ai la quasi-certitude, aucune équipe ne remportera ses six derniers matchs. Le constat est donc assez simple : si nous ne concédons aucune contre-performance, nous figurerons parmi les trois premiers au soir de la 38e journée, voire mieux. Allons donc à Dijon en faisant en sorte de réaliser une prestation dans la lignée de celle face à Ajaccio (4-1). »
Un capitaine… et bien plus encore. « Rio Mavuba ? Il nous permet nos audaces offensives. Il constitue la tête pensante du milieu de terrain. C’est un joueur qui initie le pressing, récupère des coups grâce à sa vitesse de course et à son intelligence. Je pense qu’il s’est encore bonifié cette année. Techniquement, il possède un pourcentage de passes réussies supérieur à la saison derrière. Il est aussi très mature tactiquement et fait partie de ces travailleurs de l’ombre que les observateurs les plus pointus en termes d’analyse de jeu apprécient. »
Souvenirs, souvenirs... « Je n’ai pas affronté Dijon au stade Gaston Gérard depuis mon départ en 2007. Ce retour est donc particulier pour moi. Je n’oublie pas combien ce club a compté et compte encore. En cinq ans, nous avons réalisé un gros travail avec le président Bernard Gnecchi. Nous avons œuvré pour rendre le DFCO professionnel. Sa montée en puissance et son accession en Ligue 1 sont donc naturellement des choses qui me touchent. Jusqu’au coup d’envoi, l’amitié prévaudra, mais pendant le match, nous serons adversaires. »
Eternellement reconnaissant. « Des dirigeants aux politiques en passant par les sponsors, je connais tout le monde à Dijon. J’ai été Manager du club pendant cinq ans. Cette expérience m’a permis d’évoluer dans mon métier. Il ne faut pas oublier d’où on vient et qui sont les gens qui nous ont permis de progresser. Le DFCO et son président en font partie. »
Pour rappel, Dijon FCO-LOSC, c’est ce samedi (coup d’envoi à 19 heures) au stade Gaston Gérard.