PFCLS-LOSC (2-2) : Les Dogues ont de la ressource
Menés deux fois à la marque au cours d’une palpitante rencontre européenne l’opposant aux Bulgares du Levski Sofia (2-2), le LOSC a su à chaque fois refaire son retard, pour finalement revenir avec le point du match nul. Une opération comptable non négligeable avant de se déplacer à Lisbonne début décembre.
L’heure du quatrième acte de la phase de poules en Europa League a sonné pour le LOSC. Au cœur du pittoresque - mais non moins bouillant - stade Georgi Asparoukhov, les Dogues s’avancent devant le Levski Sofia avec une seule ambition : se rapprocher un peu plus de la qualification pour les seizièmes de finale de cette compétition européenne. Dans cette optique, Rudi Garcia a composé une formation pleine de fraîcheur. On y note les grands débuts de Souaré par exemple, ou le retour de blessure de De Melo. Place au folklore, place au match !
Menés, les Dogues reviennent sans paniquer
Un feu d’artifice qui se déclenche au bout de deux minutes de jeu… du jamais vu ? Hé bien ici, dans la capitale bulgare, c’est un rituel. Voilà qui met tout de suite dans l’ambiance et qui inspire Minev, premier artilleur du match, obligeant Landreau à l’arrêt (7’). Une initiative récompensée, puisque Dembélé, qui profite d’une glissade de Chedjou, débloque le tableau d’affichage (1-0, 11’). Ça démarre mal pour les Dogues, pourtant en place depuis l’entame. Les Lillois passent pour autant tout près de la réaction d’orgueil parfaite, alors que De Melo touche le poteau droit d’Akalski sur une splendide reprise de volée (22’). Une demi-heure s’écoule - conclue par un tir lointain de Rozehnal ne trouve pas la mire (30’) - et même si les Sofiotes mènent, c’est l’équilibre dans le jeu… jusqu’à ce corner d’Obraniak déposé sur la tête de De Melo qui égalise (1-1, 35’). Une justice à la vue d’une fin de première période plutôt dominée par des Lillois qui montent d’un ton et une joie pour le buteur brésilien qui signe ici un retour gagnant. C’est la pause.
Obraniak fait parler sa patte gauche
La deuxième période commence un peu comme la première. Les Nordistes font jeu égal, mais se font inquiéter sur des tentatives individuelles bulgares. Gadzhev le démontre d’un shoot que Landreau détourne superbement en corner (57’). L’heure de jeu bien dépassée, les débats se tiennent et les occasions croissent : Sow voit sa frappe contrée in extremis sur sa ligne par Milnev (67’), tandis que Joaozinho met le portier lillois à contribution (68’) ou que Cabaye dégage en dernier recours sous la pression de Greene (73’). La tension monte… Pas vraiment menacés, mais pas à l’abri non plus, le LOSC évolue dans cette rencontre sans faire de vagues, en restant concentré sur son sujet. Malheureusement, la coupe d’Europe réserve son lot de surprise et ce missile décoché par Gadzhev de trente mètres en fin de match en est un (2-1, 82’). Ce bien vilain coup du sort vient doucher les Lillois et leurs ardeurs. Seulement voilà, le Dogue a de la ressource ! Car dans la foulée, alors que tous les espoirs semblent anéantis, Obraniak délivre un coup franc lointain que Ivanov se voit contraindre de dévier dans son propre but (2-2, 86’). Ouf ! Un point de pris, c’est mieux que rien.
En revenant avec courage au score, le LOSC garde son destin entre ses pieds dans cette course en UEFA Europa League. Même si La Gantoise s’est imposée dans le même temps face au Sporting Portugal, les Dogues poursuivent leur aventure en deuxième position au classement.