​Avant #SCOLOSC, l’antisèche

PAR MAXIME POUSSET

Il est presque 20h ce samedi quand vous vous apprêtez à zapper sur #SCOLOSC, top départ d’une soirée foot entre amis. Sauf qu’à ce moment-là, vous vous rendez compte que vous n’avez absolument pas révisé votre avant-match, histoire de briller devant vos potes. Allez, on vous sauve la mise et on vous glisse notre petit pense-bête des trucs à savoir avant le coup d’envoi.

Une bête noire (et blanche à rayures)

Comme ça, spontanément, quand on survole le calendrier lillois, on se dit que ce déplacement à Angers - calé entre les difficiles réceptions du PSG et de l’OL - prend des airs de match à ne pas perdre. Sauf qu’en jetant un œil dans le rétro, on constate que ce n’est pas si simple, qu’à Angers, c’est même assez compliqué quand on porte le maillot du LOSC :

- Sur les 16 dernières confrontations entre les deux équipes (en Ligue 1), le LOSC n’a gagné que deux fois, en 1981 (0-4) et en 1994 (1-2).
- À l'exception de la toute première opposition entre les deux écuries en 1957 (0-0), le SCO a toujours marqué au moins un but face aux Dogues.
- Le club angevin est d’ailleurs l’adversaire (affronté au moins 10 fois en L1) face auquel le LOSC possède le plus faible ratio de victoires (17,9%).

Pour couronner le tout, le SCO perd très peu à domicile. Cette saison encore, les hommes de Stéphane Moulin se sont inclinés une seule fois sur leur terrain (contre le leader Niçois, 0-1).

Heureusement (?) pour les Dogues, le club au maillot rayé noir et blanc n’a remporté qu’un seul de ses six derniers matchs (à Bastia, 2-1) pour 2 nuls et 3 défaites. 

Avec Opta-Logo-Final-Cyan.jpg


On se fâche tout rouge ?

En parlant de maillot, le LOSC inaugurera sa tunique rouge ce samedi à Angers. La dernière fois que les Dogues ont enfilé un équipement écarlate e en match officiel ? C’était à Saint-Étienne, le 14 mai dernier. Avec un succès (0-1) à la clé…

L’hiver dernier, le coach bizuté à Angers

C’était au stade Jean Bouin, il y a quasiment un an. Le 28 novembre 2016, Frédéric Antonetti s’asseyait pour la première fois sur le banc lillois. Malgré la défaite ce soir-là (2-0), le LOSC, alors 18e après 15 journées, était sur le point d’entamer une impressionnante "remontada" qui le mena 6 mois plus tard à la 5e place de Ligue 1.


#SCOLOSC, ce sera sans eux

En défense centrale lilloise, une tour de contrôle s’apprête à en remplacer une autre. Car si Frédéric Antonetti devrait enregistrer le retour de blessure de Marko Basa, il perd en revanche Renato Civelli, suspendu. Ryan Mendes, Éric Bauthéac, Rony Lopes, Junior Tallo, Mounir Obbadi ou Nicolas De Préville sont quant à eux toujours à l’infirmerie.

Côté Angevin, l’entraîneur, Stéphane Moulin (qui purge par ailleurs le premier de ses deux matchs de suspension avec sursis) ne déplore que l’absence de ses deux blessés de longue durée : Alexandre Letellier et Billy Ketkeophomphone, victimes d’une rupture des ligaments croisés en début de saison.


Eh, comme on se retrouve !

161104Obbadi.jpgHier encore ils partageaient le même vestiaire. Aujourd’hui, les voilà devenus adversaires. Ainsi va le football et ses destins croisés.

Tiens, prenez Grégory Bourillon, par exemple. Partenaire de Younousse Sankharé au PSG, il a ensuite évolué aux côtés de Morgan Amalfitano à Lorient, puis de Nicolas De Préville à Reims. Ce dernier a d’ailleurs croisé Denis Petric à Istres, avec Julian Palmieri.

Si Thomas Mangani et Ibrahim Amadou ont porté ensemble le maillot nancéen, Karl Toko Ekambi et Naïm Sliti ont été partenaires au Paris FC. Restons sur l’international tunisien : il a également eu Ismaël Traoré comme collègue de travail. C’était à Sedan, avec Morgan Amalfitano dans les parages.
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À ce propos, Mounir Obbadi a porté le maillot rayé noir et blanc pendant quatre saisons. Mais saviez-vous qu’un Angevin actuel avait évolué au LOSC ? Scoiste depuis cet été, Mehdi Jean-Tahrat connait bien le Domaine de Luchin puisqu’il fut Lillois de 2012 à 2014 en CFA (aux côtés notamment d’Adama Soumaoro).

En parlant du Domaine de Luchin, Yoann Andreu l’a aussi eu comme lieu de travail pendant une saison. C’était avec Mouscron (à l’époque résident du centre de vie des Dogues) en 2012-2013.

Au fait, samedi, il pourrait y avoir trois internationaux sénégalais sur le terrain, puisque Famara Diedhiou et Cheikh Ndoye retrouveront Younousse Sankharé. Tous les trois fileront d’ailleurs en sélection à l’issue du match. Ils affronteront l’Afrique du Sud, samedi prochain en éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.
 

#SCOLOSC, "Boufalico", mais pas que

L’ex numéro 7 nordiste, qui porte aujourd’hui la tunique de Southampton, n’est pas le seul à être passé du Sporting Club de l’Ouest à celui du Nord (ou inversement). Avant lui, Jean-Marie Aubry, Philippe Brunel, Ludovic Butelle, Christophe Galtier, Philippe Levenard, Grégory Malicki, Thierry Oleksiak, Éric Péan, Hervé Rollain, Patrice Sauvaget et bien d’autres ont régalé les pelouses lilloises et angevines.
 

 

Et pour être tout à fait exhaustif (n’est-ce pas, Greg’ @malisk1 ;-)), n’oublions pas non plus Guy Campiglia, Michel Chevalier, Emmanuel Coquelet, Jean-Paul Desrousseau, Charles Diers, Claude Dubaële, Rolland Ehrhardt, David Guion, Georges Meuris, Patrick Rey, José Saez, Henri Tessier, Jean Tison, Charles Val, Marius Walter, sans oublier Alain De Martigny (joueur au LOSC puis entraîneur au SCO), Éric Guérit (adjoint chez les Dogues puis coach à Angers), Hervé Gauthier (entraîneur des deux équipes) et Olivier Pickeu (buteur lillois puis Manager Général angevin). ​