​Quel menu de Noël chez les Dogues ?

PAR MAXIME POUSSET

Une grande table festive et généreuse. Des convives souriants, une atmosphère chaleureuse. Demain soir, c’est (le plus souvent) en famille que chacun d’entre nous célèbrerons le réveillon du 24 décembre. Les Dogues ne dérogeront pas à la tradition. Et chez eux aussi on s’apprête à mettre les petits plats dans les grands. Ils nous dévoilent leur menu. Bon appétit !

Chez les Enyeama, c’est Pounded Yam

« Cette année, je devrais rester en France pendant la trêve. Ces vacances sont trop courtes pour rentrer au Nigéria, sachant qu’il faut deux jours pour y aller et autant pour revenir. C’est donc plus simple de passer Noël ici. La majeur partie de ma famille est loin, je n’ai pas la chance d’avoir beaucoup de proches en France, mis à part mon frère. »

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« Chez moi, on ne prépare pas de plats spéciaux pour Noël, on préfère privilégier le moment vécu en famille. L’idée, c’est que chacun réalise ce qu’il veut. Mes enfants, ma femme, tout le monde fait ce qu’il a envie. On essaye simplement de passer une belle soirée, de s’amuser. Par exemple, j’espère vraiment qu’il y aura quelques flocons à Noël, histoire qu’on puisse jouer dehors, courir, tomber, se rouler dans la neige avec les enfants. Malheureusement, on n’a rarement cette chance à cette période. »

« Ce n’est pas dans notre culture de préparer un menu particulier à Noël. En revanche, ça l’est pour le 31 décembre. Il existe des plats typiques pour le réveillon du nouvel an, surtout à base de riz. Et puis il y a le Pounded Yam, une sorte de purée qui se déguste avec une soupe. C’est un plat typique nigérian spécialement dédié pour cette occasion. »

Arroz doce pour Eder 

« De mon côté, je passerai sans doute le réveillon en Belgique avec ma compagne. On n’a pas encore discuté de ce qu’on allait manger, mais je pense qu’on va rester dans la tradition portugaise de Noël. »

« Le menu ? On devrait partir sur du bacalhau, déjà. C’est incontournable chez nous. Ensuite, il y aura probablement du poulet et en dessert, des fruits et du arroz doce, une sorte de riz au lait très populaire au Portugal. »

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Buche et mikatés dans la famille Mavuba

« À Noël, on se retrouve tous en famille, avec les frères et sœurs. Nous sommes une bonne dizaine. Mais avec les neveux, les nièces, ça peut vite monter à 40 autour de la table. En général, on se rassemble à Bordeaux, chez notre mère. »

« Le repas est assez simple. Pour les enfants, on fait dans le classique : frites, dinde. Quant aux adultes, il y a parfois quelques huitres ou du foie gras de la région bordelaise. On a aussi quelques buveurs de bons vins chez les Mavuba. Mais il faut savoir que chez nous, le repas termine toujours par la bûche. »

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« Si je devais conseiller un plat aux supporters ? Ce serait sans hésiter un dessert et plus particulièrement ces petits beignets que seule ma mère sait faire. Ils sont vraiment très bons. C’est une pâtisserie zaïroise. En Lingala (la langue parlée au Congo), on appelle ça des Mikaté. C’est un délice (il embrasse ses doigts).

Profitez de tout, mais n’abusez de rien !

Une grosse semaine de trêve hivernale ? Assez pour bien couper, recharger les batteries en famille… mais aussi pour prendre quelques kilos. Et on a demandé à Grégory Dupont, le préparateur physique du LOSC d’évoquer cette période particulière dans une saison.

 « Nous allons bien sûr donner des recommandations aux joueurs avant qu’ils ne partent en vacances. L’objectif est qu’ils ne prennent pas de masse grasse. Après, bien sûr qu’ils feront des écarts pendant les fêtes. Comme tout le monde. Ces moments servent justement à se faire plaisir. Ils doivent profiter avec des repas festifs, mais ça doit rester exceptionnel. A partir du moment où cela se présente quelques fois dans l’année, ce n’est pas un problème. »

« Pendant la trêve, chaque joueur possède un programme sportif individualisé en fonction de plusieurs critères et des objectifs de chacun. On ne va par exemple pas donner le même travail à un joueur sur le point de disputer la CAN qu’à un blessé en phase de reprise ou à un joueur en mesure de jouer dès la rentrée en Coupe de France. Il s’agit essentiellement d’un travail à base de courses et de musculation. »