LOSC-Valence : une rencontre à enjeux

Christophe Galtier : Si nous perdons, ça sera très compliqué de se qualifier pour les 8èmes. Il nous faut un résultat face à Valence. Je suis optimiste car nous avons la chance d'avoir un match à jouer demain !

Benjamin André : La Champions League est une compétition différente de la Ligue 1. Nous sommes obligés de gagner et il n'y a plus de calculs à faire. On doit se libérer et jouer notre football à fond. On doit ajouter à cela de la concentration et de l'agressivité.
 

Quid de l’après TFC-LOSC ?

CG : Concernant l'après TFC-LOSC, je suis revenu avec mes joueurs sur l'envie et la détermination. Sans ça ainsi que sans intensité, sans agressivité, nous ne pourrons pas exister demain.

BA : Le coach nous a secoués après TFC-LOSC. Nous devons tourner la page et faire en sorte de changer cette situation. Il est vrai que nous sommes moins bien en ce moment : ce sont des choses qui arrivent ! Mais il faut que ça dure le moins longtemps possible. On va essayer d'avoir confiance en nous et d'avoir l'esprit relâché. On veut jouer libérés, avec nos qualités. On se remet en question et nous travaillons pour améliorer ce qui ne va pas.
 

La tactique en questions

CG : Le système de l'an dernier a fait ses preuves la saison dernière ainsi qu’à domicile en ce début de saison. À Toulouse, c'est l'équipe qui a été mise en difficulté, pas le système. On a failli individuellement et collectivement. Nos deux premiers matchs de Champions League n'ont pas été une réussite. Est-ce qu'on changera de système demain ? Je ne peux pas vous le dévoiler ce soir. Quant à l’aspect défensif cette saison, le constat est clair, nous prenons plus de buts que l'an dernier... Si nous décidons de rester tous derrière, vu la qualité des équipes en face en Champions League, on va subir... Au risque de prendre des buts ! J'ose espérer qu'avec ce que l'on a travaillé hier et aujourd'hui, on soit plus consistant sur le plan défensif ainsi que dans la construction.

BA : Tout va plus vite et tout est plus compliqué en Champions League. Sur certains faits de jeux, avec davantage d'agressivité et de réalisme, les matchs peuvent basculer. On veut faire un gros match et donner le maximum.
 

La jeunesse de l’effectif : frein ou opportunité ?

CG : Le manque d'expérience est une réalité. Comme le dit Luis Campos et je suis d'accord avec lui, on ne peut pas se réfugier derrière cette excuse. Nous devons tous montrer une grande détermination, nous sublimer. J'aimerais que l'on aborde ce match sans frein, pied au plancher, car nous avons une équipe jeune et pleine d'énergie ! On est dans un projet excitant et audacieux avec des jeunes à développer. Ça passe donc par des séances d'entraînements, et en tant qu'Européens, nous devons aller à l'essentiel car nous avons moins de temps.
 

Focus sur l’adversaire

CG : Valence a un jeu typique espagnol : ça joue beaucoup au sol. Le danger peut venir de partout. Cette équipe a aussi des failles et des faiblesses que l'on a identifiées avec mes joueurs. Ça sera différent de la Ligue 1 et nous devrons élever notre niveau de jeu, montrer notre détermination face à un adversaire de qualité.