LOSC-Rennes (1-0) : 80 ans et toujours fringuant

Le contexte

80 ans, ça se fête. En famille. Et au LOSC, la famille est grande. Au détour de festivités d’une ampleur encore jamais vue au LOSC, le club célèbre son anniversaire à la Decathlon Arena Stade Pierre Mauroy. Un événement qui vient enrober les enjeux d’un duel passionnant face au Stade Rennais. Côté terrain, Bruno Genesio voit peu à peu son infirmerie se vider. Et c’est une bonne nouvelle. Le coach lillois décide d’aligner une triplette offensive Zhegrova, Cabella, Bakker, en soutien de David. Le tout sous "le plus grand tifo de l'Histoire de la Decathlon Arena Stade Pierre Mauroy".

Le match

Dans leur sublime maillot blanc collector, les Dogues réalisent un bon début de match, privant leur adversaire de ballon, mais ne parvenant pas à s’approcher du but. Les débats sont hachés et la seule occasion franche de cette entame intervient côté droit, sur un centre feuille morte de Rémy Cabella. Au second poteau, la volée du gauche de Mitchel Bakker passe de peu à côté (25’). Quant à la frappe au sol d’Edon Zhegrova à bout portant, elle est repoussée du pied par Mandanda (39’). Percutant comme à son habitude, l’ailier kosovar ne rate pas sa prochaine occasion. Juste avant la pause, il est à l’origine et à la conclusion d’une belle action collective, achevée plein axe par une frappe limpide petit filet (1-0, 45’). Le stade explose !

Au retour des vestiaires, les Rennais tentent de revenir dans la rencontre, sans toutefois parvenir à inquiéter la défense lilloise. Le LOSC peut donc procéder par contre-attaques. Sur l’une d’elles, Edon Zhegrova s’enfonce sur son aile droit et sert Jonathan David qui marque d’un plat du pied. Un but toutefois refusé pour une légère position de hors-jeu au départ de l’action (56’). Le deuxième acte est tout aussi pauvre en occasions que le premier. Les entrées de Matias Fernandez-Pardo (68’), puis Hakon Haraldsson (80’) sont destinées à apporter un nouveau souffle à l’attaque lilloise. Le jeune attaquant belge se procure justement plusieurs situations, dont cette frappe trop enlevée (80’). Osame Sahraoui et Mohamed Bayo entrent pour les dernières minutes d’un match toujours aussi pauvre en occasions (87’).

Spectaculaire ou pas, ça fait 3 points et une victoire précieuse pour relancer la machine après la trêve internationale. Les Dogues, 4èmes, renforcent leurs positions dans les hautes sphères du classement.

Le moment

80^ème minute. L’anniversaire du LOSC, c’est aussi celui des supporters. Tandis que les DVE entonnent notamment des chants à la gloire des anciens entraîneurs et joueurs lillois (Halilhodzic, Puel, Garcia, Galtier, D’Amico…), le public lillois brandit plusieurs dizaines de portraits d’anciens Dogues au cœur de la tribune Est.

Le clin d'oeil

Ils étaient une centaine. Tous ont porté le blason du LOSC sur leur maillot de joueur, leur survet' d'entraîneur ou leur costume de président. Ils ont été célébrés, acclamés par le peuple lillois à leur entrée dans l'arène. Un moment plein d'émotion.

Les anciens sont là 😍 pic.twitter.com/X1iWlRpazG

— LOSC (@losclive) November 24, 2024

La suite

C’est reparti ! Les Dogues enchaîneront dès mercredi (21h) à Bologne en Champions League, avant de se déplacement à Montpellier, dimanche 1^er décembre (15h), puis d’accueillir le Stade Brestois 29, vendredi 6 décembre (19h) à la Decathlon Arena Stade Pierre Mauroy.

La feuille de match

LOSC-STADE RENNAIS FC 1-0 (1-0)

Dimanche 24 novembre 2024, 15h - 12ème journée de Ligue 1 McDonald's

Decathlon Arena Stade Pierre Mauroy (toit fermé) - 46 019 spectateurs

Arbitre : M.Vernice

But : Zhegrova (45') pour le LOSC

Avertissements : Nagida (23') pour Rennes ; Mandi (40'), Alexsandro (48'), Fernandez-Pardo (90'+2) pour le LOSC

LOSC : Chevalier – Mandi, Diakité, Alexsandro, Gudmundsson – André (c), Bouaddi – Zhegrova (Sahraoui, 87'), Cabella (Haraldsson, 80'), Bakker (Fernandez-Pardo, 68') – David (Bayo, 87')

Entraîneur : Bruno Genesio

Stade Rennais FC : Mandanda (c) – Nagida, Assignon (Gomez, 72'), Hateboer, Seidu (Faye, 18'), Ostigard – Matusiwa, Grønbæk (Blas, 63'), Kamara – Kalimuendo, Gouiri (Jota, 72')

Entraîneur : Jorge Sampaoli