Mais d’où viens-tu Ryan Mendes ?

Ses premiers pas à Ribeira Bote

Ryan Mendes a vu le jour le 8 janvier 1990 au Cap Vert dans le quartier de Ribeira Bote. C’est ici que le futur Dogue réalise ses premiers pas de footballeur : « En fait, je ne suis pas né dans une clinique de manière classique, mais chez moi, à Ribeira Bote. J’y ai grandi et j’ai même rejoint très jeune le club de foot du même nom. Je garde d’excellents souvenirs de cette époque.» Si pour l’attaquant lillois, devenir footballeur professionnel n’a pas tout de suite été une évidence, son talent, lui, allait le conduire vers cette destinée. À 11 ans, alors au club d’Epif Da Praia,  il participe à des tournois européens face au FC Barcelone, à l’Ajax d’Amsterdam ou encore à l’Espanyol Barcelone : « Je me souviens bien de ces moments-là. J’étais enfant, je m’amusais terriblement sans penser à quoique ce soit. J’ai eu la chance de participer à ces tournois à deux reprises, en 2001 et 2002. C’était vraiment une super expérience… La suite ? J’ai vécu un an et demi à Barcelone avec ma mère, avant de retourner au Cap Vert où j’ai repris ma vie normale. En parallèle de l’école, j’évoluais au Derby Acadamica avant de rejoindre le FC Batuk. »

Avec la sélection… la révélation

En 2005, Ryan est sélectionné avec les moins de 16 ans du Cap Vert. Il s’envole alors en Angola pour participer à un tournoi où les Capverdiens devront affronter des équipes comme  le Brésil, le Portugal ou encore la Guinée : « C’est vraiment lors de cette compétition que j’ai réalisé vouloir devenir footballeur professionnel. Je me suis mis ça dans la tête et j’ai commencé à passer des tests. Les premiers, au Sporting Lisbonne, n’ont pas été concluants. Il me fallait donc me montrer encore plus fort. En 2007, je participe au tournoi de Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime) avec les U17, au terme duquel je termine meilleur joueur et meilleur buteur. Par la suite, plusieurs clubs me proposent de les rejoindre comme le Standard de Liège, Portsmouth, Benfica et bien sûr Le Havre. »

La France comme une évidence

Si la plupart des Capverdiens poursuivent leur carrière au Portugal, Ryan, lui, pense déjà à  rejoindre l’Hexagone : « En fait, après le voyage en Angola, un de mes équipiers en sélection, José Gabriel, a signé au FC Nantes. C’était plutôt rare de voir des joueurs partir en France. Je me suis alors dit que si l’opportunité m’était donnée de quitter le Cap Vert, je choisirai moi-aussi d’évoluer dans ce pays. C’est ce qui s’est passé avec le Havre en 2008. Après avoir signé, je suis retourné sur mon île pour annoncer la nouvelle à ma mère qui m’a tout de suite encouragé à foncer et à vivre pleinement mon rêve de footballeur. » L’attaquant passe alors quatre saisons (2008-2012) en terre normande avant d’être repéré par le LOSC : « J’ai pris le temps d’évaluer la proposition de Lille. J’ai beaucoup discuté avec les dirigeants. Je sentais qu’ils comptaient sincèrement sur moi pour le présent et l’avenir. Puis, j’ai vu les belles installations du club et les conditions d’entraînements. Tout cela m’a convaincu de venir ici à l’été 2012.» Aujourd’hui, la blessure qui a tenu le capverdien éloigné des terrains plusieurs mois, appartenant désormais au passé, le Dogue désire plus que tout performer avec son club : « Je suis venu au LOSC pour apprendre, tout comme pour montrer ma capacité à aider l’équipe à remporter ses matchs, à marquer des buts et à réaliser de belles choses. Les blessures m’ont freiné dans mon élan, mais je vois bien que tout le monde est derrière moi. Ce soutien me donne encore plus de force. Je continue à travailler pour espérer décoller pleinement au sein de ce collectif nordiste.
À suivre…

Merci à Ryan Mendes. Vous avez aimé cette plongée au cœur du parcours de l’attaquant capverdien du LOSC ? Réagissez dès à présent sur twitter (@losclive) via le  hashtag #WeAreLOSC. Et retrouvez dès demain dans le réservoir dogues du quotidien Métro, et dès dimanche au Stade Pierre Mauroy, une interview complète du numéro 11 lillois.