La découverte d’une nouvelle enceinte revêt toujours un caractère particulier. En l’occurrence, celle de l’Allianz Riviera ne peut que motiver à se dépenser sans compter, tant les conditions sont optimum pour que se dispute un très bon match de football. Et comme les Dogues ont affiché une certaine rage d’attaquer février du bon pied, quoi de mieux pour mettre en œuvre cette volonté ? C’est avec une défense remaniée, en l’absence de Béria et Souaré, que les hommes de René Girard s’avancent face aux protégés de Claude Puel. Avec un sacré défi à relever…

Le mauvais tour de Bodmer juste avant de rentrer aux vestiaires

À cet horaire inhabituel de 14h, on peut s’attendre à ce que la mise en route soit un peu plus longue qu’à l’accoutumée. Pourtant, le LOSC a décidé de se mettre immédiatement en action sur cette neuve pelouse niçoise : Kalou se joue du hors-jeu et s’en va seul vers les cages, mais son contrôle est trop long et Ospina le stoppe dans sa course (5’). L’Ivoirien n’est pas plus heureux sur une reprise qu’il dévisse suite à un service de Gueye (10’). Puis c’est l’ancien de la maison, Balmont, qui prend sa chance des trente mètres : Ospina repousse des poings (13’). Après un premier quart d’heure entièrement lillois, les Aiglons se réveillent : Abriel shoote en pivot, Enyeama capte (20’). Rapidement, la physionomie du match se dessine : les Niçois attendent, laissent le jeu aux Dogues et lancent des flèches dès que l’occasion se présente. Ça n’empêche pas Mendes d’obliger le portier niçois à détourner sur son tir du gauche (35’). Mais gare à la vista de Bosetti, qui enchaîne un geste technique et pousse Enyeama à la parade (40’). Sur le corner qui en découle, Mavuba sauve sur sa ligne une tête cadrée de Cvitanich (41’). Ça chauffe… Et comme on pouvait le craindre, le Gym ouvre la marque au pire des moments, juste avant la pause : Bodmer, en position de hors-jeu, use d’une Madjer à la retombée d’un centre de Brüls pour tromper le gardien nigérian (1-0, 45+1’). La sanction est rude alors que M. Bien siffle la mi-temps.

Les Dogues ont tout tenté… en vain

Pour le LOSC, plus le choix en deuxième période, il faut absolument réagir. Roux croit égaliser, mais M. Bien décide d’arrêter le jeu dans le mouvement pour une faute peu évidente (52’). Derrière, Kalou envoie une ogive direction la lucarne gauche, Ospina s’envole (62’). Les intentions sont de nouveau lilloises, Nice résiste. Les Dogues poussent incontestablement : Rozehnal, fraîchement entré en jeu, voit sa tête sortie des cages, tandis que dans la continuité, Roux ne cadre pas son retourné (70’). Tout comme Kalou, qui reprend un centre de Sidibé, sans danger (78). Seulement les minutes s’égrainent et le score n’évolue pas. Dans le jeu, les Lillois se montrent supérieurs, mais il manque toujours ce brin de réussite offensive. Si bien qu’ils ne parviennent finalement pas à faire leur retard et voient l’OGC Nice l’emporter. Le scénario rappelle pour autant celui du match aller (0-2), avec du mieux dans le jeu. De bon augure pour la suite ? Réponse samedi prochain au Stade Pierre Mauroy.

Feuille de match de la 23e journée de Ligue 1 - Saison 2013-2014
Dimanche 2 février, 14h

OGC Nice - LOSC 1-0 (1-0)
Allianz Riviera, temps doux et pluvieux, 21 553 spectateurs

Arbitre : Wilfried Bien

But : Bodmer (45+1’) pour l’OGC Nice
Avertissements : Pejcinovic (63’) pour l’OGC Nice ; Kjaer (90+3’) pour le LOSC

OGC Nice
Ospina ; Genevois, Bodmer, Pejcinovic, Kolodziejczak ; Digard, N. Mendy ; Bosetti (Pied, 80’), Abriel, Brüls (Eysseric, 61’) ; Cvitanich (Maupay, 73’)
Entraîneur : Claude Puel

LOSC
Enyeama ; Sidibé, Basa, Kjaer, Soumaoro (Rodelin, 80’) ; Mavuba (Rozehnal, 60’), Balmont, Gueye ; Mendes (Origi, 55’), Kalou, Roux
Entraîneur : René Girard