GO LOSC ! 23 : Le bonus Mathieu Debuchy
Tout au long de l’année, Go LOSC !, le magazine officiel du club nordiste, effectue une plongée verticale dans la vie des Dogues pour vous permettre de découvrir la face cachée de vos joueurs favoris. Pendant ces fêtes de fin d’année, LOSC.fr vous offre, en bonus, une partie de l’interview de Mathieu Debuchy parue dans le numéro 23, actuellement en kiosques.
Mathieu, bonjour. Sportivement, comment juges-tu tes performances avec les Dogues pendant cette première partie de saison ?
Ça fonctionne plutôt pas mal, même si je peux toujours améliorer certains aspects de mon jeu. Je me sens bien dans cette équipe et suis très content - au-delà des résultats - d’avoir pu retrouver la Champions League avec le LOSC. Par ailleurs, en championnat, nous sommes bien placés et dans la course aux premières places. La route est encore longue, mais je peux tirer un bilan positif pour le moment.
D’autant plus que tu as déjà scoré à trois reprises en Ligue 1… Tu pourrais ainsi dépasser le meilleur total de ta carrière (4 en 2005-2006). Est-ce un objectif ?
Il paraît effectivement que je suis à un but de mon record. Cependant, à l’époque, je jouais milieu droit. Cette saison, j’ai eu la chance de marquer rapidement dans ce championnat (à Nancy, 1-1, lors de la 1re journée). J’ai poussé mes actions un peu plus loin, ce qui était moins le cas auparavant. Je prends plaisir à aller de l’avant et apporter du surnombre.
Lors du déplacement sur les terres auxerroises (1-3), tu as transformé le pénalty du troisième but. C’est un exercice nouveau pour toi. Tu confirmes ?
En fait, j’étais le tireur désigné en amont du match, puisque Moussa (Sow) et Eden (Hazard) n’étaient plus sur le terrain. J’ai pris mes responsabilités. J’espère avoir d’autres occasions de trouver le chemin des filets lors des prochaines rencontres…
Récemment, tu as atteint la barre des 200 matchs de Ligue 1 contre Dijon (2-0), début décembre. Ton avis ?
C’est un cap important. Bien sûr, je croise les doigts pour en disputer encore beaucoup d’autres tout au long de ma carrière. Mais là, ça commence à compter. J’en suis fier même si cela ne constitue pas un aboutissement.
As-tu le sentiment d’avoir franchi un cap ?
Sans doute, comme tout le monde dans le groupe à mon avis. D’avoir réalisé le doublé en est d’ailleurs la preuve. La saison dernière, nous avons su gérer à bon escient tous ces petits détails qui font la différence. Malgré tout, je pense que nous ne sommes pas encore arrivés au sommet. On peut faire mieux, et moi le premier.
Dans quel secteur ?
Oui, je dois bosser pour continuer à gravir les marches. J’aspire par exemple à être un peu plus décisif pour l’équipe. Je me dois d’être encore plus concentré sur mes centres pour que la conclusion soit heureuse.
Quelles sont tes aspirations pour la suite avec l’écurie losciste ?
En ce qui concerne la défense de notre titre, ça ne fait pas partie de nos objectifs pour le moment. On avisera en fonction de notre positionnement dans le sprint final. Nous espérons à nouveau gagner un titre et bien sûr se qualifier pour la prochaine Champions League afin de pouvoir la jouer dès notre entrée dans le Grand Stade Lille Métropole.
Que penses-tu du LOSC, version 2011-2012 ?
Des joueurs importants nous ont quittés l’été dernier, d’autres sont arrivés. Ensuite, le LOSC a réalisé un recrutement intelligent comme toutes les saisons, en attirant des éléments dotés d’un gros potentiel. Le groupe est peut-être plus élargi et expérimenté que l’an dernier. Ça n’est que du plus pour nous. On a pu l’observer notamment en Coupe de la Ligue contre Sedan (3-1) où ceux qui avaient moins joué s’étaient montrés à la hauteur.
Justement, au tour suivant, le LOSC va devoir défier l’Olympique Lyonnais au stade de Gerland, au mois de janvier 2012. Un sacré défi, non ?
Dans cette compétition, on peut rapidement se retrouver au Stade de France. Là, nous serons déjà en quarts de finale. Il s’agit donc d’un beau challenge à relever, même si on aurait préféré recevoir. De toute façon, pour aspirer aller en finale, il faut obligatoirement se mesurer à de grosses équipes, ce qui sera le cas contre Lyon.
Merci Mathieu Debuchy.