Élisa Launay : « Je me dois de tout donner pour faire remonter le club »
Sa longue carrière au LOSC raconte presque l'histoire de notre section féminine. Après avoir passé le cap des 100 matchs au club, Élisa Launay devient la joueuse la plus capée de l'effectif au LOSC et l'une des piliers des Dogues sur le terrain. Entretien avec notre portière avant le déplacement important à Nantes.
Bonjour Élisa, comment vas-tu ?
Ca va très bien, merci. La saison commence plutôt bien, on a remporté nos deux premiers matchs dont le dernier avec un clean sheet. À présent, on prépare la rencontre face à Nantes qui va être un match très important pour la suite car c’est un concurrent direct à la montée en D1.
Justement lors du dernier match tu as franchi le cap des 100 matchs au LOSC, c’est une étape importante de ta carrière …
Je suis fière et heureuse d’avoir passé ce cap-là. Mais je ne dois pas m’arrêter là-dessus. Maintenant que j’ai atteint cette barre je compte continuer et viser plus haut avec de nouveaux objectifs. Le premier reste bien évidemment la montée et le second sera d’atteindre les 100 matchs consécutifs. Ça devrait arriver vite puisqu’il n’en reste plus que huit (elle devrait passer cette barre lors de la J10 face à Issy).
Comment expliques-tu cette fidélité au LOSC ?
Ça fait maintenant six années que je suis ici et je ne vois pas les saisons passer. Je suis arrivée en D1, j’ai vécu la descente, la finale de Coupe de France, les saisons en D2. La relégation est un échec qui ne passe pas pour moi. Je me dois de tout donner pour faire remonter le club. C’est une des raisons qui m’a poussé à rester. Et bien sûr, j’aime l’environnement du LOSC, le coaching établie par Rachel et Philippe (entraîneur des gardiennes) puis j’ai créé un bon environnement ici donc toutes ces choses-là font que je m’y sens bien. En 6 ans j’ai beaucoup évolué et je pense être devenu une gardienne plus complète.
Tu fais partie des rares joueuses de l’effectif qui ont connu la D1 avec le LOSC ainsi que la descente en D2, quel est ton meilleur souvenir avec ce club ?
Il y en a plusieurs … Je pense au maintien lors de la première année mais aussi la finale de Coupe de France pour ma deuxième saison. Puis en D2, nous avons connu les aléas du Covid avec les saisons saccadées mais elles étaient riches en émotions. La pandémie nous a stoppé à sept journée de la fin du championnat, je pense qu’on aurait pu faire quelque chose avec le groupe que l’on avait. C’est dur de faire un choix. (elle rigole)
Et ton pire souvenir ?
Là par contre c’est plus simple c’est la descente en D2 …
Ton arrêt le plus décisif ?
Selon moi, mon arrêt le plus important c’était lors de la demi-finale de Coupe de France. On menait 1-0 face au Paris FC et il restait seulement quelques minutes de jeu. Sur un centre, une attaquante frappe de la tête en dessous de la barre et, par réflexe, j’arrive à la claquer au-dessus. Pour moi c’est l’arrêt le plus important de ma carrière car grâce à cet arrêt on gagne le match et on se qualifie en finale face à Lyon.
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
De continuer à avancer avec motivation et détermination pour atteindre mes objectifs professionnels et personnelles. Et avec la santé, je pense que tout ira bien !