​Que faut-il retenir de #LOSCMHSC ?

PAR MAXIME POUSSET

C’est chaque lundi une tradition que l’on aime respecter quand le scénario tourne rond. À froid et avec un peu de recul, le débriefing du dernier match des Dogues vient analyser, décrypter les points marquants du dernier match de la bande à Patrick Collot. 

Un, deux, trois. Feu !

En première, on démarre. Puis on passe la seconde pour continuer à avancer. Vient ensuite la troisième, celle qui donne un peu de vitesse. Côté régime moteur, les Dogues en sont-là, enfin lancés, parfaitement engagés.

À ce propos, savez-vous à quand remonte la dernière série de trois victoires consécutives des Lillois ? C’était entre mars et avril dernier et ce brillant enchaînement de six succès de rang (Reims, Bastia, Toulouse, Nantes, Monaco, Ajaccio). Une folle remontada qui avait d’ailleurs propulsé le LOSC de la quinzième à la sixième place en l’espace d’un mois. On n’en est pas encore là. Tâchons d’abord de se propulser en quatrième.

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Opta-Logo-Final-Cyan_0.jpg l’avait prédit, De Préville l’a reproduit

Le statisticien porterait-il bonheur ? Dans ses traditionnelles (et incontournables) "facts" d’avant-match, OPTA, le leader mondial de données sportives en temps réel avait pointé la stat’ suivante concernant notre numéro 12 : « Nicolas de Préville a marqué lors de ses 2 derniers matches de Ligue 1, mais n’a réalisé la passe de 3 qu’à une seule reprise, en février-mars 2014, contre Bordeaux, Valenciennes & Toulouse). » On imagine le sourire de l’ancien Rémois s’il lisait ces lignes ce matin. Car samedi, il n’a pas fallu plus de cinq minutes à Nico’ pour s’offrir la passe de trois.


Sankharé, le LOSC joue en triangle

Lui aussi peut se réjouir d’avoir fait trembler les filets. Pour son retour dans le onze, Younousse Sankharé a conclu avec finesse et sang-froid une action de haute qualité menée notamment par un jeu en triangle Sliti-De Préville-Corchia à une touche de balle. Le genre de mouvement qu’on répète inlassablement à l’entraînement. Alors forcément, quand ça passe en match, on serre d’autant plus le poing.
 


La barre de fer, encore et toujours

Coucou, vous me connaissez, je m’invite (sans autorisation) à chaque sortie des Lillois. Oui, je sais, je vous agace, mais je ne peux pas m’empêcher de pointer le bout de mon nez. Samedi, c’est Rony Lopes que j’ai (encore) décidé d’énerver. Au fait, je ne me suis pas présentée : je suis la barre transversale. Enchantée. « C’est vrai que c’est assez compliqué pour moi en ce moment de ce point de vue. C’est ma deuxième barre de suite après Bordeaux. Mais ça va venir. Bientôt ma frappe ira au fond (sourire). »

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"Atchik Atchik Atchik…"

Ces cris de guerre-là, on ne s’en lasse pas. Chaudement félicités par les mots (forts et justes) de Patrick Collot à leur égard (à retrouver en fin d’après-midi dans le 5 Minutes de LOSC TV), les Lillois ont fêté ce succès avec la fougue qu’on leur connaît. Et ça fait plaisir à voir…

Messieurs, le LOSC des années 70 vous contemple

Hier encore, à la fin des années 70, c’était eux qu’on acclamait, juste-là, en bas sur le terrain, sous le maillot lillois qu’ils n’oublient pas. Samedi, l’ex-coach, puis dirigeant lillois, Charly Samoy retrouvait deux de ses anciens joueurs. Le fidèle Patrick Deschodt (trésorier des Anciens Dogues et vice-Président de LOSC Association), d’abord, mais aussi Michel Mezy, aujourd’hui conseiller du président Louis Nicollin à Montpellier. Des retrouvailles forcément chaleureuses, vous vous en doutez bien.

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