2008-2015 : SES ANNÉES LILLOISES VUES PAR RIO MAVUBA (2/3)

Alors qu’il a prolongé son contrat de quatre ans avec les Dogues, Rio Mavuba s’est posé avec LOSC.fr, avant son départ en vacances, pour revisiter des moments clés de ses sept années lilloises. Seconde partie avec le doublé de 2011, la der’ au Stadium, le premier match au Stade Pierre Mauroy et sa 300e en L1.

LE PREMIER TROPHÉE AVEC LE LOSC : PSG-LOSC 0-1

(Obraniak, le 14/05/11, finale de la coupe de France)

« La première image qui me revient, c’est lorsque nous sommes tous sur l’estrade et qu’on soulève cette coupe de France que le peuple lillois attendait depuis si longtemps. Un moment vraiment exceptionnel. Aller à Paris, jouer contre le PSG et battre les Parisiens chez eux, c’est beau. Ce souvenir est gravé en moi pour toujours. Ce qui ressort, c’est la joie des gens, la liesse et la communion avec nos supporters. Il n’y pas de mot pour décrire à leur juste valeur ces moments, mais je suis très fier de les avoir vécus, en plus comme capitaine… »

LE PREMIER DOUBLÉ : PSG-LOSC 2-2

(Obraniak Sow, le 21/05/11, J37)

« Avant de gagner une coupe ou un championnat, on ne peut pas mesurer l’émotion que ça procure. Alors imagine, en gagner deux en l’espace d’une semaine… Ce qu’on vit à ce moment-là, c’est très rare dans une carrière de footballeur. Nous, on a eu cette chance. Forcément, cela marque une vie de sportif de haut niveau, ça crée des liens pour toujours avec tous ceux qui étaient dans ce groupe. Je me souviens que dans le vestiaire, on était dans un état second, sans réaliser l’exploit que l’on venait de signer avec ce doublé. »

LA DER’ AU STADIUM : LOSC-ASNL 4-1

(Hazard X3, De Melo, J38, le 20/05/12)

« Tout un symbole, pour cette ultime sortie : Eden Hazard, qui dispute son dernier match avec le LOSC, porte le brassard de capitaine. Et je le remplace dans le temps additionnel. Un moment fort, car il s’agit du départ de notre pépite. Depuis le temps qu’il me demandait d’avoir le brassard. Il voulait au moins une fois être capitaine, avec le numéro 10 dans le dos. Il l’a fait avec le LOSC et en plus, il a bien assumé ce rôle puisqu’il marque un triplé. Eden a su emmener l’équipe comme il le fallait. Nous avons écrit dans ce stade l’une des plus belles pages de l’histoire du club. L’année post titre avait été bien gérée car on termine troisième, décrochant au passage une nouvelle qualif (via le tour préliminaire) pour la Champions League. On a aussi lutté pour le titre jusqu’à la 37e journée. »

LA PREMIÈRE AU STADE PIERRE MAUROY : LOSC-ASNL 1-1

(Kalou, le 17/08/12, J02)

« Je constate avant tout que c’est la troisième fois (de cette interview en 3 parties) que j’évoque des souvenirs contre Nancy (sourire). Un autre moment important dans l’histoire du LOSC. Quand j’arrive au club en 2008, j’entends parler de ce nouveau stade, comme d’autres avant moi. Et en 2008, quand on me parlait d’une livraison pour 2012, cela me paraissant vraiment loin. Au final, on y est. Je me souviens aussi que nous étions quelques joueurs à ne pas avoir vu l’enceinte finie car nous étions en sélection. On ne s’était donc pas entraîné dedans comme le reste du groupe. Nous avions découvert l’arène le jour du match. C’est assez impressionnant de passer du Stadium à ce lieu ultramoderne. On regrette juste de ne pas avoir gagné, mais ça reste malgré tout un très bon souvenir. Je retiens également que cette saison-là, je me fais opéré deux fois du ménisque, je joue donc moins (19 rencontres en L1). »

LE 300e MATCH EN LIGUE 1 : OM-LOSC 1-0

(J.Ayew, le 25/11/12, J14)

« C’est un moment important dans un carrière de franchir un tel cap. Je ne compte pas les matchs chaque semaine, mais arriver à ce chiffre de 300, c’est tout de même assez significatif. Ça montre une certaine régularité au plus haut niveau. Je suis fier d’avoir atteint ce palier, mais je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. En route vers la 400e ? J’espère bien y arriver la saison prochaine (Rio compte aujourd’hui 373 matchs de L1 à son actif), sinon, ça ne serait pas bon signe pour moi (rire). Je croise les doigts pour que ce soit à domicile. Car pour ce 300e, on perd à Marseille, même si le Président m’avait remis un cadre XXL avec un maillot floqué 300 la journée suivante à la maison, contre Bastia (0-0). »

 

La suite ? Elle est à retrouver la semaine prochaine. En attendant, si vous avez manqué la première partie de cet entretien, la séance de rattrapage, c’est par ici.