Franck Béria : "À nous de rendre la fête encore plus belle"

Avant #LOSCASSE et les #70AnsLOSC, Franck Béria se projette.

À deux jours de #LOSCASSE, c’est Franck Béria qui a pris la parole au nom de son équipe face aux médias, ce jeudi en conférence de presse. Série d’insuccès, manque d’efficacité, enchaînement Ligue 1-Europa League… Les questions étaient nombreuses. Le défenseur lillois n’en a éludé aucune, répondant  à chaque fois avec la plus grande franchise.

Se taire et travailler, travailler et encore travailler

« On reste sur trois défaites consécutives en championnat. Nous nous trouvons donc forcément dans une période de remise en question. Après, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de travailler et de perfectionner les points à améliorer. Défensivement, nous avons encaissé quelques buts ces derniers temps. C’est embêtant car quand on n’arrive pas à gagner un match, il faut surtout savoir ne pas le perdre. On ne peut pas se satisfaire de ce qu’on a produit récemment. »

L’importance du dialogue

« Dans le sport de haut niveau, il n’est jamais évident d’identifier les problèmes de façon claire. Tout un ensemble de facteurs entre en ligne de compte. Ce qui est sûr, c’est que l’état d’esprit est capital. Il a longtemps représenté notre force. Dans ces moments-là, la solution ne consiste pas à pointer untel ou untel du doigt. Le pire qui puisse arriver à un groupe, ce sont les non-dits. C’est pourquoi nous dialoguons beaucoup. Que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain, tout le monde doit s’exprimer, on s’est dit les choses telles qu’elles sont. Si chacun arrive avec un état d’esprit positif, on redonnera bientôt notre pleine mesure. »

Devant comme derrière, c’est avant tout une question de mental

« Je ne suis pas d’accord lorsqu’on dit qu’offensivement, seul le talent pur compte. Devant aussi, il existe un état d’esprit à faire valoir. Tous les buts marqués ne font pas forcément écho à une performance technique. Il faut de l’envie, la volonté d’être tueur, destructeur, de vouloir enfoncer le gardien au fond des filets avec le ballon. Et ça, c’est l’affaire de toute l’équipe, pas uniquement des attaquants. Il en va de même pour les tâches défensives. Si tous les maillons de la chaîne ne sont pas complémentaires ou ne produisent pas les efforts les uns pour les autres, c’est difficile. »

En sortir grandis

« Quel que soit l’adversaire qui se présente à nous, on n’aura pas d’autres choix que de gagner, samedi. Nous sommes à la recherche d’un match référence au terme duquel on ressent une certaine satisfaction collective et comptable. Pour ça, il n’y a pas d’adversaire idéal. Affronter une équipe du haut de tableau permet de se confronter à un match ouvert. Mais, jouer un club d’en bas est tout aussi difficile, on l’a vu contre Guingamp, face à des joueurs qui jouent leur survie en Ligue 1. »

Calendrier chargé, infirmerie bondée

« Dans l’analyse de notre forme actuelle, il y a certaines choses à ne pas occulter comme le fait qu’on dispute cette saison une compétition en plus. Ça pompe pas mal d’énergie. Il faut aussi noter que plusieurs joueurs ont récemment été blessés. Nous nous sommes quand même déplacés à Lyon avec huit absents, dont pas mal étaient des éléments majeurs. Ce n’est pas une excuse, mais une réalité. »

Une victoire pour le 70e anniversaire ?

« Ce week-end, le LOSC va célébrer ses soixante-dix ans. Cet anniversaire est significatif, il montre que le club a réussi à se pérenniser, que des grandes choses ont été réalisées à travers le temps. À nous de faire en sorte que cette fête soit belle. Le contexte doit en tout cas représenter une source de motivation supplémentaire. Il y aura encore plus d’engouement. »

Merci à Franck Béria. #LOSCASSE, c’est ce samedi (20h) au Stade Pierre Mauroy. Pour acheter vos places, rendez-vous par ici.