J-8 : Quand Patrick Robert raconte le Grand Stade

Jamais le slogan du LOSC "L’histoire se joue maintenant !" n’aura été aussi bien porté. À 8 jours de l’entrée des Lillois dans le Grand Stade, LOSC.fr continue de relayer la flamme jusqu’au Jour J. À événement unique, dispositif exceptionnel : le site des Dogues accompagne le compte à rebours de cette entrée dans cette nouvelle enceinte de la métropole lilloise jusqu’au rendez-vous historique du 17 août. Aujourd’hui, entretien avec Patrick Robert, Président du LOSC Association et membre du club depuis 42 ans.

Patrick Robert, bonjour. Dans huit jours, le LOSC entrera dans le Grand Stade. Mais au fait, à quand remonte votre premier souvenir concernant cet écrin ?
(surpris par la question, il réfléchit de longues secondes) Probablement en 2005, lorsque le permis de construire de Grimonprez-Jooris II a été annulé. Dès lors, nous savions que le seul moyen de voir la métropole se doter d’une enceinte à sa mesure passerait par un projet en périphérie de la ville. On ne connaissait ni l’endroit ni la date d’ouverture, mais on savait une chose : ce grand stade posséderait entre 40 000 et 50 000 places.

Il parait même que les Lillois ont toujours voulu voir le LOSC dans une très grande enceinte…
C’est vrai. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai continuellement entendu parler d’un grand stade pour le LOSC. La première fois, c’était en 1946. Une partie de la toiture du stade Henri Jooris venait de s’effondrer. Les médias avaient alors lancé le débat sur la volonté des Lillois de voir leur ville munie d’une arène d’envergure.

Ce vœu est aujourd’hui exaucé. Peut-on parler de nouvelle ère pour le LOSC ?
C’est une énorme étape structurelle à l’image de la privatisation du club en 1999 ou de l’inauguration du Domaine de Luchin il y a cinq ans. Cela va tout changer pour le LOSC. Il fut un temps où nous recrutions de jeunes joueurs en montrant à leurs parents des maquettes du stade et du centre de formation. Aujourd’hui, nous les emmenons directement visiter ces installations. Ce n’est absolument plus la même approche.

« On n’imagine pas encore à quel point ce stade sera grandiose »

En parlant de cette évolution, comment la jugez-vous depuis votre arrivée au sein de l’écurie losciste il y a 42 ans ?
Elle est tout simplement phénoménale ! En 1969-1970, l’équipe fanion évoluait dans le championnat de France amateur. Chaque jour, nous nous posions la question de savoir comment on allait sortir de l’anonymat. Puis le LOSC a grandi. Ses composantes ont progressé en même temps, si bien qu’il n’y a pas un département qui a évolué plus vite qu’un autre. Tout s’est construit d’un seul et même bloc. C’est remarquable !

Revenons à 2012. Comment vivez-vous ces derniers jours avant la grande échéance du 17 août ?
Je suis impatient. À mon avis, on n’imagine pas encore à quel point ce stade sera grandiose. Nous autres, membres du LOSC, avons la chance d’assister à la construction de l’arène au fil des travaux. Mais le supporter lillois qui s’assiéra sur son siège le 17 août va être surpris par sa visibilité, son confort et son accessibilité. Ce sera extraordinaire. Nous allons tous recevoir une vraie claque !

Vers qui iront vos premières pensées au moment du coup d’envoi ?
J’aurais certainement un sentiment particulier pour tous ceux qui ont œuvré en faveur du LOSC ces dernières années. Tous ces dirigeants qui se sont battus avec des moyens parfois limités pour que le club grandisse et devienne ce qu’il est aujourd’hui.

La continuité entre ce LOSC d’hier et celui de demain est justement évoquée dans votre livre à paraître à la fin du mois.
C’est exact. Dans cet ouvrage, j’effectue un parallèle entre ces époques. À travers ces 208 pages, le LOSC souhaite, à l’heure de franchir un cap, rendre hommage aux personnalités qui ont écrit son histoire. Le livre devrait être accessible en librairies à partir du 30 août.

Gardez le contact avec LOSC.fr. Demain, le Grand Stade passera en mode européen. Le site officiel des Dogues abordera le tirage au sort du tour de barrages de l’UEFA Champions League, à J-7 de l’échéance.