Marvin Martin : "Frapper quand j’en ai l’occasion"

Alors que la trêve internationale touche à sa fin et que le championnat va reprendre à Troyes, samedi (17h), Marvin Martin s’est exprimé devant les médias. Au Domaine de Luchin, il est revenu sur son début de saison au LOSC, l’équipe de France et la Champions League qui approche.

La culture de la gagne. « Malgré ce que l’on peut en dire, je pense que nous avons réalisé un bon début de saison. On a laissé quelques points en route en championnat, mais nous allons tout faire pour rapidement les rattraper. Et puis nous avons rempli notre objectif Champions League en nous qualifiant aux dépens du FC Copenhague (1-0, 2-0 a.p.) : voilà la satisfaction du mois d’août. La culture de la gagne fait légion : nous débutons chaque partie avec la volonté de l’emporter. » 

À ma place. « Bien sûr, j’ai parlé de mon positionnement avec le coach. Rudi Garcia sait que je me sens mieux dans l’axe, où je peux apporter ma vitesse, mon jeu en mouvement et ma percussion vers l’avant. S’il trouve que je vais être plus décisif à droite ou à gauche, alors je m’excentre sans aucun souci. Je dois aussi penser plus à moi et frapper quand  j’en ai l’occasion, j’ai parfois tendance à me montrer trop collectif (rires). »

Les Bleus dans le viseur. « Il est vrai que ma non-sélection a été un peu difficile, j’avais pris l’habitude de rejoindre le groupe France lors des trêves internationales. Mais cela m’a permis de me reposer, de rester à Lille pour m’entraîner. Le sélectionneur fait ses choix, à moi de travailler d’autant plus pour goûter de nouveau aux sensations de la sélection. En tout cas, je regarde les rencontres de mes équipiers, je suis toujours derrière les Bleus. »

La coupe aux grandes oreilles. « J’avais vraiment envie de disputer la Champions League ! J’espère que nous irons le plus loin possible, afin de vivre d’autres émotions fortes comme lors du tour de barrages. Franck Ribéry ? C’est vrai, nous allons le retrouver avec le Bayern. C’est un de mes très bons amis en sélection. Il m’avait bien accueilli. De plus, c’est un grand joueur, qui m’impressionne à chaque fois. Mais il le sait, sur le terrain, ce sera un combat (il sourit). » 

Comme à la maison. « J’ai quitté Sochaux où je possédais mes petites habitudes. J’habitais à 5 minutes du centre d’entraînement, je déjeunais toujours au même endroit… Au LOSC, je retrouve cette ambiance très familiale. Chacun m’a mis tout de suite à l’aise et dans les meilleures conditions pour progresser. Tout se passe à merveille, j’en suis ravi. »

Samedi, à 17h, les Dogues retrouvent le chemin des terrains face à l’ESTAC.