Pourquoi LOSC - Ajax Amsterdam est encore un match à enjeux
PAR MEGDAN AREIAS
Le regard droit, le Dogue est fier, et ce, peu importe l’adversaire. Alors quand le grand Ajax Amsterdam débarque à la maison, il est question de combat, de passion. Parce qu’il reste des raisons de tout donner pour l’emporter. On vous présente les clés d’un match de prestige.
Certes, le LOSC n’est mathématiquement plus en mesure de passer la phase de groupes. Mais puisqu’il est question de fierté, les Lillois comptent y mettre de l’intensité et démontrer toutes leurs (nombreuses) qualités. Souvenez-vous du match aller : à la Johan Cruyff Arena, les hommes de Christophe Galtier avaient plus que rivalisé ; ne manquait que l’efficacité pour inquiéter les Amstellodamois, ce qui donne à ce match retour un petit air de revanche. Et quoi de mieux que l’UEFA Champions League pour frapper un grand coup ?
Apprendre pour mieux repartir
Face aux grands d’Europe, à chaque match sa leçon. C’est peu dire que les Lillois ont énormément appris lors de leurs quatre premières rencontres étoilées. Parfois, il n’a même suffi que d’un détail. Alors ce mercredi, dans un Stade Pierre Mauroy plein à craquer, les Dogues voudront montrer que les enseignements ont été intégrés… et qu’ils n’attendent qu’à être appliqués. Parce que ce LOSC - Ajax peut compter pour la suite de la saison et devenir un moteur pour la série de matchs effrénée qu’attend les Lillois. D’ici la trêve hivernale, sept matchs attendent ensuite le LOSC. Autant dire que cette réception européenne tombe à pic pour préparer les Lillois pour cette fin d’année 2019.
Protéger la forteresse
Invincible à domicile en championnat, une seule (courte) défaite si l’on prend en compte la Champions League (face à Chelsea, 2-1) : le bilan des Dogues au Stade Pierre Mauroy est plus que solide. Un constat positif sur lequel ils pourront se baser à l’approche de la réception de l’Ajax d’Amsterdam. Face à l’armada offensive constituée de Ziyech, Tadic, Neres et autres, les Lillois comptent bien prouver qu’à la maison… ce sont eux les patrons !