Pourquoi suivre TFC-LOSC ? Le top 5 d’Idrissa Gueye

Samedi (coup d’envoi à 20h), c’est en terre toulousaine que les Dogues continueront d’écrire leur histoire en championnat. En quoi ce rendez-vous s’impose-t-il comme un match immanquable de la saison ? Nous avons posé la question à Idrissa Gueye.

Parce que la dernière ligne droite se dessine

« On sent approcher le sprint final. De plus en plus de monde nous en parle. De notre côté, nous restons sereins car nous connaissons nos objectifs. Depuis plusieurs mois maintenant, on essaye de rester accrochés à cette troisième place, même si on sait qu’elle sera difficile à obtenir. Il reste sept matchs, tous plus compliqués les uns que les autres. Pour moi, cette période de la saison est toujours assez excitante à vivre. Si je fais ce métier, c’est aussi pour vivre ce genre d’émotion. »

Parce qu’un résultat positif, ça s’obtient avant tout en équipe

« Quelles sont nos forces pour cette dernière ligne droite ? Je pense que collectivement, nous répondons toujours présent avec beaucoup de générosité. On s’appuie forcément là-dessus. Quand un joueur se fait passer sur le terrain, il y en aura généralement un autre pour le suppléer juste derrière. Le coach exige de nous qu’on se "mette le cul par terre", qu’on se batte avant tout pour l’équipe. Nous travaillons cet aspect-là à l’entraînement. Mais cette rigueur n’est pas toujours de mise, malheureusement. Je pense notamment à nos entames de match durant lesquelles nous avons parfois été trop friables (5 buts encaissés entre la 1ère et la 15e minute). C’est un point à corriger. »

Parce qu’attaquer, c’est avant tout bien défendre

« Ce que je réponds à ceux qui prétendent que notre jeu n’est pas spectaculaire ? Simplement que nous jouons avant tout pour gagner, mais aussi pour ne pas prendre de but, comme toutes les équipes du championnat d’ailleurs. Quand nous entrons sur le terrain, nous n’avons pas d’autres objectifs que ces deux-là. Après, bien sûr, si on a la possibilité d’y mettre la manière, nous n’hésiterons pas. Mais tant qu’on ajoute des points à notre tableau de marche, moi ça me va. Maintenant, je conçois qu’on doive encore améliorer notre capacité à concrétiser nos occasions. »

Parce que dans la Ville Rose, gare au piège !

« Avec son système tactique difficile à manœuvrer et ses joueurs qui partent vite en contre, Toulouse pose souvent des problèmes à ses adversaires. Au match aller (1-0, le 24/11/13) par exemple, nous maîtrisions plutôt bien notre sujet, mais n’arrivions pas à marquer, jusqu’à ce que Pape (Souaré) nous délivre de la tête. Affronter cette formation chez elle est encore plus dur. On sait qu’il s’agira d’un combat, qu’on va prendre des coups. Il ne faudra rien lâcher. La saison dernière (défaite 4-2, le 04/05/13) au Stadium, nous avions probablement réalisé notre pire prestation. Les Toulousains nous avaient perturbés en changeant de dispositif à la dernière minute. »

Mais aussi parce que le petit Idrissa devient grand

« À titre personnel, je me sens toujours aussi bien au LOSC. J’ai la sensation de progresser de jour en jour, de franchir de nouveaux paliers grâce au coach et aux partenaires qui m’entourent sur le terrain. Car il faut dire que j’ai la chance d’évoluer aux côtés de joueurs expérimentés comme Flo (Balmont), Rio (Mavuba), mais aussi Simon (Kjaer), Marko (Basa) ou Vincent (Enyeama) en défense. Suis-je un cadre ? Un jeune ? Disons que je me situe entre les deux catégories (sourires). Je commence à avoir l’habitude du championnat. J’aborde maintenant les échéances de façon plus sereine, sans me mettre de pression inutile. »

Merci Idrissa. TFC-LOSC (#ToulouseFCLOSC sur Twitter), c’est ce samedi (coup d’envoi à 20h) au Stadium. Pour encourager les Dogues, ça se passe sur les réseaux sociaux via le hashtag #WeAreLOSC.