Rudi Garcia (Entraîneur du LOSC)

Pas dupe. « Bien sûr que nous craignons notre adversaire : une seule équipe sera qualifiée à l’issue des barrages. On connaît la qualité des Danois et leur expérience en Champions League. Mon homologue a dit du bien de nous ? Ça fait partie du jeu... La pression concerne les deux équipes et je pense vraiment que la meilleure se qualifiera. Le statut de favori s’assume sur le terrain. On aura peut-être une idée plus précise après le match aller. »

Revivre des grands moments. « Sur le plan sportif, on a toujours envie de jouer la plus belle compétition : on travaille pour ça. Pour y avoir gouté l’an dernier, il est certain qu’on souhaite y revenir pour revivre de belles émotions et montrer qu’on a progressé. Mais contrairement à ce qu’on peut entendre, ce sera une confrontation difficile. Ce fut le cas pour le premier match dans le Grand Stade… Faisons en sorte de nous améliorer. Nous n’avons finalement que deux matchs de compétition officielle dans les jambes, ne l’oublions pas. »

Deux défenseurs en moins. « En plus de ce calendrier un peu anormal pour un début de saison, nous sommes toujours en période de rodage sur le plan athlétique. C’est dommage qu’on ne puisse pas aborder ce tour sans toutes nos forces vives, même si on ne se cachera derrière aucune excuse : les joueurs donneront le meilleur d’eux-mêmes demain. Concernant le contexte ou le stade, on s’est déjà déplacé devant de grandes équipes, dans de grandes ambiances. Même si on a un stade magnifique, on n’a pas été mangé par tout cela, du fait d’avoir ce vécu européen. »

Quelles ambitions, quel adversaire ? « On est là pour essayer de ne pas prendre de but et d’en marquer au moins un. Nous verrons sur le terrain si nous pouvons le réaliser face à une formation de Copenhague solide, qui utilise un 4-4-2 bien huilé, avec des individualités de bon niveau. Il y a de bons joueurs danois, mais aussi étrangers. C’est une équipe bien organisée qui a de la taille, de la puissance athlétique, qui joue, qui repart de derrière et qui a de la qualité dans le jeu. »

Rio Mavuba (Capitaine du LOSC)

Trois compétitions en six jours. « Personnellement, passer de l’équipe de France, à la Ligue, puis à la Champions League en si peu de temps, ça demande beaucoup de vigilance : il ne faut rien laisser au hasard. Même si j’ai dû jouer Nancy 48 heures après l’équipe de France, j’ai essayé de faire de mon mieux. Malgré tout, la récupération est importante. On a un gros mois d’août, on le sait. Faisons attention. Au niveau de la concentration, de l’énergie, de l’aspect psychologique, il faut rester en alerte. »

Se servir du passé. « Évidemment, on préférerait que tout le groupe soit au complet. Maintenant, on fait confiance aux joueurs qui sont là. C’est un gros match qui se présente, mais aussi une belle opportunité pour eux de prouver qu’ils ont leur place, en mettant le doute dans la tête de l’entraîneur. Après, pour ceux qui ont déjà disputer cette compétition, les matchs comme celui joué contre Moscou au Stadium (2-2) doivent nous rester dans la tête. Ça nous a servi au retour face aux Russes d’ailleurs (0-2). On sait qu’en Champions League, jamais rien n‘est acquis jusqu’à la fin du match. De ce point de vue, on a retenu les leçons. »