Actualité

Les 5 grandes dates du LOSC au Stadium

Ce dimanche (14h30), les féminines du LOSC accueilleront leurs homologues RC Lens au cœur des nouvelles infrastructures du terrain annexe du Stadium. Un match événement sur ce terrain surplombé d’une tribune flambant neuve. L’occasion pour nous de revenir sur ces 5 dates qui ont forgé l’Histoire des Dogues au Stadium.

17 juillet 2004 : Dynamo Minsk, le premier

Le 15 mai 2004, le LOSC disputait - non sans une certaine émotion chez ses supporters - son tout dernier match à Grimonprez-Jooris, face à Bastia (2-0). Deux mois plus tard, voilà nos Dogues déménagés pour une durée indéterminée dans celui qu’on appelait alors le Stadium Nord, le temps qu’un grand stade sorte de terre dans la métropole. En ce 17 juillet 2004, c’est dans la peau du "club résident" que les Lillois donnent le coup d’envoi de leur saison 2004-2005 par un match de Coupe Intertoto face aux Biélorusses du Dynamo Minsk. Une victoire 2-1 avec des buts de Nicolas Plestan et Matt Moussilou, qui est par ailleurs le dernier buteur de l’Histoire du LOSC à Grimonprez-Jooris.

minsk
Le premier onze lillois au Stadium ? Debout, de gauche à droite : Lacroix, Moussilou, Dumont, Bodmer, Dante, Tafforeau. Accroupis de gauche à droite : Acimovic, Chalmé, Landrin, Plestan, Brunel (cap.)

 

11 mars 2010 : Liverpool, le plus prestigieux

Qualifié pour les 1/8èmes de finale de l’Europa League, les Dogues accueillent les Reds de Liverpool dans un Stadium Lille Métropole qui vit ce soir-là l’une des plus prestigieuses affiches de football de son Histoire. Sur le terrain, les hommes de Rudi Garcia se montrent à la hauteur de l’événement et marquent la légende de l’enceinte multisports inaugurée en 1976 et notamment célèbre pour ses meetings d’athlétisme. Ils l’emportent 1-0 sur un coup franc direct d’Eden Hazard à 5 minutes du coup de sifflet final.

hazard

 

14 septembre 2011 : CSKA Moscou, la première en Champions League

La Champions League, le LOSC connaît déjà lorsqu’il pose ses valises au Stadium en 2004. En 2001-2002, après un tour préliminaire contre Parme à Grimonprez-Jooris, les Dogues avaient disputé la phase de poules de Champions League à Bollaert. Et quand ils ont retrouvé la "coupe aux Grandes Oreilles" en 2005-2006, ils avaient élu domicile au Stade de France. En 2006-2007, ils ont à nouveau pris la direction de Lens (même si le tour préliminaire contre les Macédoniens de Skopje s’était tenu au Stadium). Mais en cette saison 2011-2012, le LOSC est autorisé à disputer la plus prestigieuse des épreuves européennes sur sa pelouse du Stadium, pour ce qui restera la première (et seule) campagne de Champions League jouée dans ce stade. Ils y accueillent le CSKA Moscou (2-2, 14/09/11), l’Inter Milan (18/10/11, 0-1) et Trabzonspor (07/12/11, 0-0) en phase de poules.

cska

 

29 mai 2011 : Rennes, pour soulever l’Hexagoal

Parlez à n’importe quel supporter lillois du Stadium et il en ressortira forcément des souvenirs de cette iconique saison 2010-2011. Celle du doublé, des buts en rafale, des déboulés de Gervinho, des douceurs d’Eden Hazard, des triplés de Moussa Sow ou des danses d’Adil Rami dans le costume de Doggy Dog. Point d’orgue de cette page glorieuse de l’Histoire du LOSC, la rencontre face au Stade Rennais est à marquer d’une pierre blanche. C’est effectivement ce soir-là, sur la pelouse d’un Stadium comble, que les Lillois ont soulevé l’Hexagoal, le trophée de champion de France. L’un des (sinon le) moment(s) le(s) plus marquant(s) du passage des Lillois dans l’enceinte villeneuvoise.

rennes

 

20 mai 2012 : Nancy, les adieux pleins d’émotions

Toute histoire a une fin. Celle du LOSC en tant que club résident du Stadium s’est tenue en cette douce soirée de mai 2012 (les Dogues disputeront ponctuellement d'autres matchs au Stadium par la suite, mais plus en tant que club résident). En cette ultime journée de championnat de la saison qui a vu le LOSC terminer troisième, les supporters disent au revoir à ce stade dans lequel ils auront tant vibré. Ils disent aussi au revoir à Eden Hazard, qui leur offre un ultime récital pour sa dernière sous le maillot des Dogues. Brassard au biceps, il signe un triplé. Son premier. Son dernier. Bientôt, le LOSC entrera dans son Grand Stade, pas encore nommé Pierre Mauroy, pour y écrire une nouvelle page de sa légende, dont les premières lignes débuteront d’ailleurs aussi contre Nancy, quelques mois plus tard.

hazard