
Les vérités de Jonathan David avant Dortmund
Avant Dortmund-LOSC en 8ème de finale aller de Champions League, Jonathan David a livré son état d’esprit et ses vérités.
Ton moment préférée en Champions League
« Je dirais la fin du match contre Feyenoord (6-1, 29/01/25). Je repense à ce moment où on apprend les autres résultats et où on réalise qu’on est directement qualifié en 8ème de finale. »
Ton surnom, Iceman
« C’est quelque chose qui vient de mes premières années en équipe nationale du Canada. C’était mon coach de l’époque, John Herdman, qui m’avait donné ce surnom parce que j’étais quelqu’un d’assez calme et on va dire froid devant le but. Et puis ça avait du sens car au Canada il fait froid, donc ça a collé. Je trouve que ce surnom me va plutôt bien car dans mon jeu, sur le terrain, il y a parfois des situations un peu chaudes que j’arrive à aborder de façon froide. J’ai toujours été comme ça, calme. Cela doit me venir de mon père qui l’est aussi. »
Ton altruisme sur le terrain
« Ça aussi, ça fait partie de mon jeu. Peut-être que ça s’explique par le fait que j’ai souvent évolué à d’autres postes que numéro 9 lorsque j’étais plus jeune. J’ai donc toujours eu beaucoup de courses à faire, de travail à fournir pour l’équipe. J’ai toujours été dans le jeu et pas seulement à la finition. C’est quelque chose qui me suit depuis tout jeune. »
Buteur contre les plus grands clubs d’Europe
« Quand je suis sûr le terrain, sur le moment, ces buts sont presque comme d’autres buts. Je n’ai pas le temps de m’asseoir et de me dire que je viens de marquer contre le Real, l’Atlético, la Juve ou Liverpool. Ce sont des grands clubs, mais dans trois jours il y a un autre match, je dois basculer et me reconcentrer. Mais il est clair que si je prends un peu plus de temps pour réfléchir, c’est quelque chose d’extraordinaire, car quand j’étais enfant, c’est pour et contre ces clubs là que je rêvais de jouer et de marquer. »
Ta célébration préférée
Je n’ai pas de célébration de but particulière. C’est au feeling, même s’il m’arrive parfois d’y réfléchir un peu avant. C’est vrai que ce serait bien d’avoir une célébration rien qu’à moi. Tout est spontané. Contre Feyenoord par exemple, je me suis dirigé vers le banc, vers le coach. Cela prouve aussi notre force collective. »
Le plaisir de marquer
« Avec le plaisir de gagner un match et un titre, le plaisir de marquer un but est selon moi le meilleur sentiment que l’on puisse ressentir sur un terrain. Rien n’est comparable. Moi, c’est ce qui me rend le plus heureux. Et c’est aussi ce qui me fait vivre. »
Dortmund, un nouveau stade
« La Champions League est une magnifique compétition. Face à Dortmund, nous allons jouer deux grands matchs. Là-bas c’est réputé pour l’atmosphère. Je ne la connais pas encore. J’espère qu’on fera un très bon match. On ne part pas favoris, mais on ne se met pas la pression. On aborde ce rendez-vous avec l’envie de le gagner et d’être combatifs. Après, le football reste le football. Tout est possible. Le plus important est de ne pas avoir de regret après ce match. »