Ébahis, nos Dogues...
Le chantier du Grand Stade Lille Métropole a fait l’objet d’une visite des joueurs et du staff du LOSC mardi en milieu d’après-midi. LOSC.fr revient en images (cliquez sur le diaporama à droite et sur la vidéo ci-dessous) sur la découverte des entrailles du magnifique écrin par les acteurs qui l’occuperont à l’été 2012.
Le rituel, ils le connaissent par cœur. Dans les vestiaires situés au sein du pavillon d’accueil qui jouxte le Grand Stade Lille Métropole, les Dogues prennent place pour s’équiper. Sauf que cette fois, pas de crampons ni de traditionnelles tenues chaussettes-short-maillot minutieusement préparées sur les bancs. Ce sont bien des casques de chantier, des bottes et des chasubles jaunes fluorescents qu’ils doivent enfiler, dans une humeur très conviviale et plutôt badine. Puis, en rang, les joueurs et le staff lillois s’avancent vers le mastodonte, en compagnie de Gilles Malavallon, Responsable du projet chez Elisa, qui connaît bien entendu chaque recoin de l’enceinte sur le bout des ongles. L’impression de vertige à l’approche des premiers fléaux installe un silence qui en dit long chez les Dogues : les yeux de chacun s’écarquillent, tandis que tous sortent téléphones portables et autres appareils pour immortaliser un instant dont ils prennent maintenant la mesure.
Impressionnés par l’œuvre et ses multiples dédales
Il est un peu plus de 15 heures et la visite bat son plein : coursives, tribunes, vestiaires, pelouse (du moins le lieu où cette dernière sera posée), boîte à spectacle, loges… Rio Mavuba et ses partenaires parcourent les artères de l’arène avec une attention toute particulière. Et les questions fusent autant que les onomatopées à chaque découverte extraordinaire. Au niveau du terrain, tandis qu’ils s’imaginent tour à tour franchir le tunnel d’accès à la pelouse, les hommes de Rudi Garcia s’empressent de se positionner à hauteur du futur rond central, histoire de se projeter sur le premier coup d’envoi qu’ils donneront devant leur public. Quant à l’accès aux parties les plus hautes du stade, au dernier rang du deuxième anneau, la perception est la même pour tous : on y voit bien de partout ! Ne reste plus qu’à attendre les huit-neuf mois avant d’emprunter pour de bon les couloirs de ce Grand Stade Lille Métropole, avec cette envie commune : celle d’écrire de nouvelles pages de l’histoire du LOSC.
Les réactions des Lillois pendant la visite
Rudi Garcia (Entraîneur du LOSC)
« On était venu sur le chantier il y a un an. De mémoire, il y avait un terrain vague et quelques lignes de peinture au sol pour délimiter son emplacement. Aujourd’hui, c’est un vrai stade, qui est impressionnant. L’avancement est tel qu’on peut s’y projeter. On a vu la zone des vestiaires, le terrain. Il y a des éléments assez bluffants : les quatre piliers qui tiennent le toit avec le poids que cela représente, l‘éclairage déjà en place, etc. Je savais que la partie immergée de l’iceberg était moins importante que la totalité de l’enceinte en elle-même. Je m’attendais donc à ce que ce soit encore plus gigantesque une fois dedans. Finalement, ça reste à taille humaine malgré la jauge de plus de 50 000 places, ce qui est plutôt une qualité puisque ça veut dire que les gens verront bien de partout et qu’on ne se sentira pas écrasés par le poids du stade. Je tenais à ce que les joueurs voient le chantier car on a besoin de s’approprier ce stade. Plus qu’une demi-saison et on y est. »
Rio Mavuba (Capitaine du LOSC)
« Depuis notre dernière venue (Rio avait visité le chantier avant le hissage de la toiture dans le cadre d’un reportage pour Go LOSC ! 22), on voit que ça évolue encore à vitesse grand V. Je vois que mes équipiers sont heureux de visualiser les travaux et d’observer le stade d’encore plus près. On constate que dans certains secteurs, ils attaquent les finitions, ce qui prouve que tout se déroule parfaitement. On arrive à se projeter, même si sur le terrain, la boîte à spectacle est en position relevée. Ça donne envie d’y être. »
Laurent Bonnart (Défenseur du LOSC)
« Voilà un sacré chantier, énorme même. Quand on voit la hauteur du stade, ces immenses grues qui l’entourent et le monde qui gravite à l’intérieur, ça impressionne. C’est assez incroyable, à la vue de ce vrai travail de fourmis, d’imaginer les personnes qui planifient tout cela en si peu de temps. De l’extérieur, on n’imagine pas à quel point les tâches sont nombreuses. On ne se rend pas compte non plus de la technologie déployée pour construire la boîte à spectacle. Ce sera magnifique, les spectateurs seront installés dans des conditions idéales et ça rend d’autant plus ce projet génial et avec ce toit, ce sera vraiment grandiose. Il nous tarde que le stade soit terminé, mais c’est bien de le voir maintenant car on a une ébauche de ce que ça donnera. Il reste désormais du chemin à parcourir pour eux comme pour nous avant d’y faire nos premiers pas. »
Benoît Pedretti (Milieu de terrain du LOSC)
« C’est super impressionnant, que ce soit au niveau de l’architecture ou de la vitesse de construction. Évidemment, plus le temps passe et plus l’échéance approche, même s’il reste encore beaucoup de travail, mais avec le monde déployé sur le site, ça avance bien. Ça doit être un des seuls stades en Europe à disposer d’une boîte à spectacle de la sorte. Avec autant de technicités réunies, on a hâte de le voir terminé. On essaie de ne pas y penser, on a une saison à bien négocier pour vivre une grande aventure ici. Ça sera un super outil pour le club, les spectateurs, la région. »
Moussa Sow (Attaquant du LOSC)
« Ça donne envie d’y jouer. Même si le chantier n’est pas encore terminé, on se dit en le regardant comme ça que ce sera incroyable de disputer nos matchs ici. C’est aussi beau à voir de l’extérieur que de l’intérieur et une fois que le chantier touchera à sa fin, ce sera certainement encore plus magnifique. On a à faire à des professionnels qui se donnent à fond pour livrer l’enceinte dans les temps et on imagine parfaitement toute la difficulté que cela représente. Je pense que ce sont surtout ces gens qu’il faut remercier. »
© ELISA / Valode & Pistre architectes - Atelier d’architectures Ferret