OM-LOSC (2-1) La voie avait pourtant été ouverte
Le LOSC s’incline face à des Marseillais réalistes et compacts (2-1). Auteurs d’un début de match encourageant logiquement récompensé par l’ouverture du score d’Ismaily (12’), les Dogues ont malheureusement subi l’égalisation (26’), puis la défaite (61’) et n’ont pas su infléchir une rencontre globalement équilibrée et très engagée. Dommage.
LE CONTEXTE
Toujours invaincus cette saison en déplacements, les Dogues se présentent chez des Marseillais qui, de leur côté, n’ont pas encore perdu à domicile. Les ingrédients d’une belle et grande affiche à guichets fermés entre deux des équipes les plus agréables à voir jouer du championnat. Contraint par de nombreuses absences sur le plan offensif (Cabella, Zhegrova, Weah), mais également en raison d’un adversaire difficile à manœuvrer (meilleure défense de L1, l’OM n’a encaissé que 3 buts cette saison), Paulo Fonseca décide de faire évoluer son système tactique. Le LOSC se présente ainsi au Vélodrome dans un 3-4-3 modulable en 5-4-1 en phases défensives, avec une défense Diakité, Fonte, Djalo soutenue par Zedadka et Ismaily, positionnés un cran plus haut en pistons sur les ailes. Le duo Gomes-André prend place dans l’entrejeu, en soutien du trio Ounas-David-Bamba devant.
LE MATCH
L’entame est rythmée, engagée presque virile, mais relativement stérile. Sur son côté droit, le remuant Adam Ounas est le plus prompt à percer la défense marseillaise. Après deux premières tentatives infructueuses, l'international algérien trouve le poteau suite 0 un magnifique tir en pivot. Le ballon revient sur Ismaily, opportuniste, qui conclue au second poteau et inscrit son deuxième but en 6 matchs disputés cette saison (0-1, 12’). Une ouverture du score méritée pour un LOSC sérieux et appliqué…qui concède toutefois l’égalisation sur le tout premier tir marseillais. Servi plein axe suite à une percée d’Harit aboutissant à un centre, Sanchez ajuste Chevalier de près (1-1, 26’). Le temps fort olympien se poursuit dans la foulée par une nouvelle situation chaude dans la surface lilloise, fort heureusement sans conséquences (30’). La fin du premier acte se veut plutôt équilibrée, intense, mais à nouveau pauvre en occasions.
La deuxième période débute fort. Zedadka (46’) d’un côté, puis Ünder (47’) de l’autre, auraient pu espérer meilleur sort à leur frappe cadrée. Quant à la frappe d’Harit, elle est enlevée par Lucas Chevalier d’une magnifique parade/claquette aérienne (52’). Les Lillois éprouvent des difficultés à s’approcher du but marseillais, se heurtant à une défense adverse bien organisée. Ce sont d’ailleurs les Olympiens qui prennent l’avantage. Sur un coup franc dévié, Gigot reprend au second poteau et ajuste Lucas Chevalier qui ne peut rien faire (2-1, 61’). Paulo Fonseca tente alors de redynamiser une attaque qui ne parvient plus à se créer d’occasion. André Gomes (65'), Mohamed Bayo et Alan Virginius (78’), puis Gabriel Gudmundsson (87’) sont lancés pour la fin de partie. L'attaquant international guinéen (90'+3), puis Benjamin André (90'+4) prennent leur chance. Sans succès. À droite, à gauche, dans l’axe : le LOSC tente timidement de passer par le moindre trou de souris, mais l’OM, très compact, tient bon, ne cède rien et prive les Lillois d’un point.
LA STAT
1 comme la première en Ligue 1 pour Lucas Chevalier. Titularisé par Paulo Fonseca dans le but lillois, le jeune Dogue (21 ans) vivait ce soir son baptême du feu dans l'élite du football français, lui qui est pourtant champion de France 2021, mais sans n'avoir disputé la moindre minute de jeu en L1 jusqu'alors. Il avait ensuite été prêté avec succès à Valeniennes (L2) la saison dernière, avant d'effectuer son retour dans son club formateur cet été.
LA SUITE
Dernier match avant la trêve . Samedi 17 septembre prochain (21h), les Dogues accueilleront le Toulouse FC à la Decathlon Arena Stade Pierre Mauroy pour leurs retrouvailles avec leurs supporters avant une coupure de deux semaines en raisons d'une fênetre internationale. Viendra ensuite l'ultime ligne droite de 7 matchs de Ligue 1 avant la longue coupure Coupe du Monde, le 13 novembre.