​Avant Reims, Seb Corchia donne le la

PAR MAXIME POUSSET

25 ans et déjà bientôt 200 matchs en Ligue 1 (il devrait disputer ce samedi son 199e). Seb Corchia est le genre de joueur qui file droit, tout droit. Ça tombe bien, c’est à Tribord que notre numéro 2 est le plus fort. Avec beaucoup de franchise, il évoque les grands sujets de l’actu lilloise.

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DIGERÉE, CETTE SOIRÉE À MONTPELLIER ?

« Quand on encaisse un sévère 3-0, on passe forcément une mauvaise soirée, d’autant qu’on a pris deux buts en l’espace de dix minutes. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Nous avons pris une bonne claque, il faut vite se remettre dedans, tous ensemble, pour aller chercher les trois points contre Reims. Il faut qu’on corrige nos erreurs et qu’on reparte sur les bases qui étaient les nôtres ces dernières semaines, avec beaucoup plus d’envie et de solidarité entre nous. On s’est donc remis au travail, sans baisser la tête. »

ET SI ON TE PARLE DE "TOUCHE ANTONETTI ?"

« Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que le coach nous donne un maximum d’informations, y compris sur l’adversaire, histoire de nous mettre dans les meilleures conditions avant les matchs. On répète également beaucoup les circuits préférentiels à l’entraînement. J’entends par là qu’on reproduit énormément nos phases de jeu, de façon à ce qu’à chaque fois qu’un joueur reçoit le ballon, il sache à qui il peut, ou non, le passer. »

UNE TÊTE DE 15E DE LIGUE 1, VRAIMENT ?

« (il réfléchit longuement) Le classement ne ment pas. Si on est là, c’est qu’on n’a pas su faire ce qu’il fallait pour être plus haut, donc oui, on le mérite. Après, bien sûr qu’on pourrait (et qu’on devrait) se positionner dans le top 10. Rien que sur ce début d’année, l’équipe aurait pu prendre 4-5 points de plus. Mais les matchs sont joués, on ne peut plus revenir en arrière. En revanche, on peut tout faire pour terminer au mieux. »

FEBRILE EN FIN DE MATCH, LE LOSC ?

« Lorsqu’on mène 1-0 ou qu’on parvient à tenir un bon nul, comme au Parc des Princes, par exemple, on se dit qu’il faut à tout prix garder le résultat. Nous pensons d’abord et surtout au classement. Sauf qu’on n’arrive pas à “tuer le match” dans nos temps forts. Alors inconsciemment, on recule et l’adversaire prend confiance. Du coup, il pousse pour renverser la partie…Et ça donne des fins de rencontres stressantes. »

UN SEB CORCHIA EN FORME, N’EST-CE PAS ?

« Je me sens bien au LOSC, dans ma tête, dans mes jambes et dans ma vie personnelle, oui. J’ai une relation particulière avec les supporters depuis mon arrivée au club en deux temps. Je perçois aussi une vraie confiance de la part du coach, ce qui m’aide énormément. En quoi suis-je différent d’il y a deux ans ? Je pense avoir gagné en maturité, j’essaye d’apporter ma petite expérience. Après tout, je vais bientôt franchir la barre des 200 matchs en Ligue 1. »

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DIFFICILES A MANOEUVRER, CES REMOIS, NON ?

« D’autant qu’ils ne nous réussissent pas trop ces dernières années, surtout à l’extérieur. Sur le terrain, c’est une équipe assez regroupée défensivement, qui se projette très vite vers l’avant quand elle a le ballon. On est prévenu, on devra gérer cela au mieux. De toute façon, nous ne pensons plus à la frustration du match aller (défaite 1-0), on essaye surtout de se focaliser sur nous. »

TON PREMIER BUT AVEC LE LOSC EN LIGUE 1, TU T’EN SOUVIENS ?

« Je me rappelle de celui à Zurich (0-2, le 30/07/14, 3e tour préliminaire de C1), pour mes débuts. Puis je revois ce but contre Nantes (2-0, 14/01/15), sauf qu’il était lui aussi en coupe (de la Ligue). Mais en L1, je ne me souviens plus. (ses sourcils se froncent) Ah mais oui, c’était contre Reims (3-1, le 04/04/15), à domicile, sur un coup-franc lointain dévié (il termine sa phrase en rigolant). Oui, bon d’accord, j’ai aussi complètement glissé au moment de frapper… Mais le ballon termine au fond des filets et je le prends volontiers ce but. »

Merci à @SebCorchiaOff pour sa disponibilité.
 


 

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« J’ai créé un compte pour me rapprocher de ceux qui me soutiennent. C’est important. Quel genre de Twittos je suis ? Disons que je ne m’exprime sur les réseaux sociaux que quand c’est nécessaire. J’ai aussi présenté mon compte en Italien dans ma bio car pas mal de gens me suivent de l’autre côté des Alpes. Ma mère est née à Milan, toute sa famille y vit. Quant à mon père, il possède aussi du sang italien. Moi-même, je possède les deux passeports. »